TANCRED HENFERGER

« La mort n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours » - Napoléon Bonaparte ;

Je suis une personne qui aime vivre simplement à l’écart de la société. Je suis facilement irritable et avec moi les affaires sont simples : on me paye pour mon travail, c’est tout. Je n’ai qu’un seul dieu, le maître de l’art, je suis Américain et fier de l’être, j’aime les valeurs premières de l’Amérique. Je suis conservateur et aime que l’on me laisse en paix, je n’aime pas les femmes, je trouve qu’elles sont une entrave à la liberté. Je ne m’abaisse devant rien ni personne. Je n’ai pas beaucoup d’amis voire même aucun. Je n’ai d’ordre à ne recevoir de personne et refuse de me laisser bouffer par un système. Je suis indépendant et me forge dans les situations que je rencontre. Vive l’Amérique et le 5ème amendement !!!
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Donc voilà, tout ça, c'est moi :
Prénom(s) : Tancred
Métier : Homme à tout faire
Âge : 44 ans
Date de naissance : 18 novembre 1968
Personalité sur l'avatar : Alexander Wesselsky
Groupe[Déscendants Grimm,habitants...] Wesen : Hundjäger
Quel animal es-tu (seulement pour les créatures surnaturelles) Chien vicieux
Situation amoureuse : Célibataire

•  Tout le monde a un passé, un présent & un futur.;
It's my story

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Je suis né dans un petit village de l’état du Wyoming perché dans les montagnes rocheuses. Mon père était éleveur. Ma mère était une bonne femme au foyer. Ma sœur cadette s’est mariée à l’âge de 18 ans. Son mariage ne fut pas heureux et son mari est mort à mes côtés lors de la guerre du Golfe en 1991. J’ai passé mon enfance, jusqu’à ce mariage, à participer aux travaux de la ferme et ne faire qu’obéir aux ordres de mon père. La plupart du temps, ce qui m’était demandé était difficile pour un garçon de mon âge. Les sanctions ont plus et les heures de travail n’en finissaient plus jusqu’à la nuit. J’haïssais cette condition depuis mes 15 ans. Je me suis endurci avec le temps et réussissais à abattre le travail dans la journée. Un jour, un homme est venu à la ferme et me permit de mettre un pas dans ce que je suis aujourd’hui. C’était un homme qui venait pour l’obligation d’aller à l’école. A compté de ce jour, je devais rattraper mon retard scolaire et bientôt rentrer au lycée. Grâce à cet homme, les fers des obligations de la ferme se détachaient peu à peu, mon émancipation était en marche. Je ne fus pas mauvais à l’école mais je n’eus pas le droit, à cause de la pauvreté de mes parents, d’aller dans le supérieur. A 18 ans, je m’engageais dans l’armée. J’apprenais alors les valeurs de mon pays et à les aimer. A l’âge de 23 ans, j’appris qu’il y avait une guerre à l’autre bout du monde, dans le Golfe persique. Il fallait des volontaires, j’ai répondu présent à l’appel de mon pays. Je suis parti, nous avons débarqué un matin. Deux jours plus tard, je tuais mon premier homme. La guerre m’a beaucoup endurci et m’a permis de devenir un homme. Je n’avais pas pris le temps de goûter aux plaisirs de la vie ou même profiter de mon temps libre. Après plus d’un an de conflit, je rentrais, croyant être victorieux dans un pays qui ne reconnaissait pas cette gloire. J’ai continué dans l’armée pendant encore un an. Je n’ai jamais eu de reconnaissance, ni même de promotion, et se fut comme si je n’avais jamais été là bas. Un jeune riche devint mon général alors qu’il ne savait rien de la vie en caserne, ni même de la guerre. Un jour à la cantine, un blutbad me provoqua et me lança un cookie par la tête, "voici ta médaille con***d" m'avait-il dit, je me levai et aujourd’hui il ne peut plus dire autant. Je fus convoqué, le général demanda de m’expliquer et toute la haine de ces dernières années ressurgit et je ne pus m’empêcher de l’insulter. Ma patrie m’avait déçue, mon père me dégoûtait et ma famille de procuration, l’armée, me rejetait à présent. Je trouvais refuge chez ma vielle tante dans l’Oregon, à Portland. Alors que je venais tout juste de passer la trentaine, la seule personne à laquelle je tenais à présent, mourut. Toute cette haine encaissée devait à présent sortir et je voulais me vengeais après ce monde qui en avait après moi. La dernière chose que je fis sans être l’homme d’aujourd’hui fut d’accepter le testament de ma tante. Elle me léga sa maison, un terrain à l’arrière ainsi qu’une vielle voiture. Je n’avais pas de dette à payer et ses maigres économies n’allaient pas me permettre de vivre. Pour évacuer ce trop plein de rage en moi et faire ce que je savais faire de mieux, je m’engageais dans des combats clandestins. J’ai ainsi mené ma vie entre combats, alcool, et bagarres de rues, pendant 3 ans. Puis comme fatigué et la douleur atténuée, je décidais de monter un commerce en parallèle des activités locales, dans la maison de ma tante. J’ai commencé par acheter des vélos cassés, les remonter, les bricoler et les revendre plus chers que je ne l’ai avais payé. Cela ne me rapportait pas beaucoup, et je devais trouver autre chose. Je me fis embaucher dans un garage, tout d’abord à trimbaler des pneus, puis ensuite à apprendre les rudiments de la mécanique.  Après deux ans dans ce garage, j’en ai eu marre, le patron était trop exigeant et je n’avais aucune gratitude dans mon travail. Je décidais alors de monter une sorte de carrosserie et de bric à brac et de vendre au noir mon travail. Aujourd’hui encore, je vis de ce trafic et de petits « suppléments » qui me sont demandés. Ainsi par exemple, j’ai été embauché pour mettre le chaos en boîte de nuit, brûler une voiture de police, cassé la vitrine d’un magasin huppé, voire pire, tuer un homme. Bien que je sois malin, j’ai fait plusieurs séjours en prison. Pour mes 40 ans, je me suis payé Wheelly, c’est ma moto. J’ai quitté l’uniforme pour une veste de cuir, un jeans rapiécé et une vielle chemise. Je me suis rasé la tête et je porte très bien le chapeau.  Je vis maintenant ainsi et quiconque n’est pas dans mon sens ne le recroisera jamais. J’aime toujours mon pays mais c’est ma loi que je dicte.