Une drôle de livraison (RP RObert Wunsh)

UNE DRÔLE DE LIVRAISON

"Taylor Stewarts & Robert Wunsch"

Un grand appartement vide où mes pas résonnent, voilà ce que je venais d'acquérir. Il n'y avait presque aucun meuble et je devais rémédier à cela au plutôt car j'avais dans l'intention d'ouvrir le cabinet à la fin de la semaine. Je ne roulais pas sur l'or et en attendant d'avoir mes premiers salaires, j'avais décidé de concilier vie privée et vie professionnelle dans un seul et même appartement. J'avais déjà fait la peinture de toutes les pièces et j'avais réalisé un plan de ma future salle de réception. Je voulais que les clients puissent se détendre sur un grand canapé que j'avais commandé et je voulais également plusieurs plantes pour que cet espace soit calme et serein. J'avais fait la majeure partie de mes courses dans un grand magasin suédois. La matinée s'était passée tranquillement, j'essayais de garder mon calme contre ces meubles vicieux qu'il me fallait assembler. J'avais tout fait pour que le calme règne, maillot de corps, pantalon un peu usé pour le confort, un peu de musique, l'idéal pour travailler. Cependant je dois avouer que toutes les études que j'avais fait en psychologie de m'aider pas face à ce genre de situation. Toute la matinée, je commandais de nombreux meubles et autres bibelots. J'allais assité à un défilé de livreur devant ma porte, j'habitais au premier étage, heuresement pour eux. La sonnette vient brisé le rythme de ma musique. Je coupe la chaîne Hi-fi et me dirige vers la porte.

- Bonjour ! Comment-allez vous ? Vous m'apportez quoi ? J'ai commandé tellement de choses. Entrez donc, posez ce carton ici, je vous en remercie

fiche par Maguitte2008.

"Bonjour Monsieur Stewards?, c'est un petit meuble apparemment pour mettre à côté d'un bureau... Mais je n'ai pas que ça, mon camion est plein!"

Je pénètre dans l'appartement en chantier mais remarquablement propre sur son invitation. Je pose le carton à l'endroit indiqué et me redresse avant d'ajouter:

"Venez voir si tout ce que j'ai pour vous est bien conforme à ce que vous voulez, ensuite je monterais le tout "

Je ressors de l'appartement en lui faisant comprendre que je l'attendais. Je pensais que son appartement n'allait pas être assez grand au vu de ce qu'il nous attendais dans le camion. Contrairement à ma première livraison de la journée cet homme n'avait pas l'air riche, même si son métier lui donné socialement plus de prestige que le mien. La "résidence", si on peut l'appelait ainsi n'était pas loin de mes autres livraisons, même si une place ne fut pas facile à trouver par rapport à la commande de monsieur.
Je descendit l'escalier avec Monsieur Stewards sur les talons. Il avait l'air pensif et surpris pas mes quelques paroles.
Arrivé à la porte je la tint pour une vielle dame pour qu'elle et son chien entrent. Aucun merci, comme dû je franchit la porte à la fois en pensant à ma gargaison, et à ce que les gens peuvent ignorer les autres. Je retint également la porte pour mon client et je suis à aller ouvrir mon "coffre secret". Je l'empresse de venir voir par un geste de la main et lui ouvre un panorama de meuble dont il fut surpris de voir la couleur.

" Voilà, si je prend la commande, il y a le petit meuble à étages que je vous est monté le carton, le canapé, le meuble à tiroir ici, là l'étagère et la commode... oh et l'armoire là aussi avec ces cartons..." (je lui pointais le tout du doigt au fur et à mesure de mon énonciation)

Je regardai dehors pour voir s'il était ou non d'accord avec ce que je disais. Je serais surement ensuite amené à monté tout ça pour le meublé.

J'avais à peine ouvert la porte qu'il m'avait débité tout un tas de paroles. Il posait le carton à l'endroit que je lui avais indiqué. Je regardais le bordereau d'envoi, il s'agissait bien de la commande que j'avais fait sur leur site, j'avais commander que quelques meubles, il y a avait des promotions, je n'allais pas passé à côté. Je relevais les yeux, le livreur au nom de Robert, était déjà dans l'escalier, il m'attendait. Sans chercher à comprendre, je le suivais. Nous descendions les étroits escaliers. Une fois arrivée dans le hall, j'étais surpris par la grande courtoisie que cet homme faisait preuve, ce n'est pas tous les jours qu'on voit des personnes aussi aimables. La vieille dame entra sans rien ne lui dire, j'étais psy mais je trouvais cela inacceptable, c'était un livreur et son métier lui plaisait ce qu'il me semblait essentiel et il n'avait pas à être dénigré de la sorte vis à vis de sa condition. Je lui faisais donc une remarque un peu sèche en lui expliquant ma manière de penser en gardant toujours mon calme et mon optimisme habituel. Elle prononça quelques mots que je ne pouvais pas entendre et qui, je pense n'étaient pas des remerciements. Encore une fois, le livreur n'avait pas traîné et était grimpé dans son camion. C'était un véritable trésor, tous ces meubles si beau mais je dois avoué que certains ne faisaient pas partis de ma commande, je lui fis part de mes inquiétudes lorsque je vis tous ces cartons avec mon nom inscrit dessus.

- Il doit y avoir une erreur, j'ai bien commandé toutes ces choses mais j'ai fait appel plusieurs vendeurs. Le canapé et le petit meuble viennent bien de votre entreprise mais je dois vous avouez que l'armoire et la table basse vernis et de couleur orange ne sont pas du tout à mon goût. Les gens ne sont pas aimables de nos jours ! Et ce n'est pas les jeunes en premier ! Non mais je vous jures !

Je regardais avec un plus d'attention les cartons serrés et empilés dans le camion. J'avais eu le temps de prendre avec moi la liste des choses que j'avais commandé, je l'avais posé tout près de la porte.

- Vous avez vraiment beaucoup de choses et je me demande comment vous allezz pouvoir rentrer le canapé . . .

Je le regarder faire à consulter sa liste. Je n'avais même pas eu le temps de le convier ou l'aider à monter qu'il comparer déjà nos deux listes. De ma courte carrière c'était ma première commande non coforme aux volontés du client. Bien que surpris je me pencha sur sa commande. C'était un papier photocopié qu'il avait dû tirer après sa commande sur notre site.

"Oui, c'est vrai tout ça est un peu un trésor que je livre tout les jours à des gens qui attendent leur bien. Je suis livreur et c'est la première fois qu'il y a erreur. J'ai pourtant l'habitude de travailler avec cette entreprise. Mais si vous êtes sûr de vous, comme on dit dans le métier " le client est roi". Je téléphonerais à l'entreprise et je leur ferai part de cette erreur. Pour le moment je vais vous monter ça. Et ne vous en faîtes pas je suis costaud"

Sur ces derniers mots je lui fit un sourire en coin et attrapa le canapé par le côté à bras le corps, appuyé sur mon ventre. J'ai seulement ajouté:

"Vous seriez sympathique si vous pouviez m'ouvrir les portes, s'il vous plaît?"

Monsieur Stewards fut surpris de mon acte pourtant anodin pour moi et se dirigea vers la porte d'entrée du bâtiment. Même s'il m'était habituel de monter et descendre des escaliers à longueur de journée j'avoue simplement que cette fois le meuble ne fut pas simple à engager dans l'escalier. Comme souhaiter il m'ouvrit les portes et me permit de progresser jusqu'à son appartement. Je fit glisser le meuble sur la rampe avec précaution et le moins possible. Mais il ne m'était pas facile de me placer derrière dans l'escalier.
Arriver au seuil je le déposa sur le sol pour reprendre une prise sur le côté. Je lui demanda où le mettre. Il m'indiqua un emplacement qu'il disait non définitif.

"Merci. Je redescend vous chercher le reste..."

Je ne sais pas s'il m'avait répondu car j'étais déjà dans l'escalier. Je pris deux autres cartons sous mes bras et fit le trajet plusieurs fois. Mon manège était simple: descendre l'escalier, ouvrir la porte du bas, ouvrir mon camion, prendre les meubles, refermer le camion, monter les meubles et recommencer.
Il n'eu pas le temps de me toucher mot pendant mon travail.
Au dernier meuble sur sa commande je m'arrêta pour lui dire:

"Je n'ai pas monté les meubles que vous ne vouliez pas. Je vérifierai ça avec eux et je reviendrai vous voir en fin d'après midi ou demain, comme vous préférez...Sinon je dois m'assurer par vous que tout ce qui est dans les carton est bon, je n'ai pas envie de vous importuner encore. Et enfin une petite signature."

Il prit le stylo que je lui tendait et signa. Puis il se dirigea vers les cartons pour les entre-ouvrir et vérifier leur contenu. L'un d'entre eux retenu son attention et il se tourna vers moi d'un air étrange, à la fois surpris et contrarié. Je me demandais qu'est-ce qu'il y avait cette fois-ci. Dire que ma matinée fut tranquille.

J’étais un peu paumé, ce livreur était incroyable ! Il soulevait le carton qui contenait pourtant le lourd canapé que les avis du site décrivaient comme très lourd et encombrant. Il le maniait avec une telle aisance dans les escaliers avec un large sourire sur ces lèvres. Je vous jure que des armoires à glace comme lui n’existe pas que dans les films, j’avais face à moi, le cousin de Schwarzenegger et de Stallone. C’était tout de même étrange, ça ne devait pas être un homme tout à fait comme les autres. Je l’observais d’un air dubitatif faire les allers-retours et les cartons qui s’empilaient dans mon appartement. On aurait dit une scène de cartoon ! Je regardais attentivement les cartons qui passaient sous mes yeux. Ce livreur m’amusait il me faisait un léger sourire à chaque fois qu’il me croisait. Je ne pouvais pas faire grand-chose pour l’aider, j’avais à peine ouvert la porte qu’il était déjà passé avec un gros carton. Une fois ce petit manège terminé, je regagnais péniblement mon appartement. La couleur du carton dominait à présent dans la pièce, je ne me souvenais pas d’avoir commandé tant de choses. Il était en train de me parler, je ne sais pas ce qu’il m’avait dit, j’étais occupé à regarder les bordereaux des cartons. Alors que je me relevais, j’avais sous mon nez un stylo et une feuille, je devais sans doute signer vu le sourire que Robert me faisait, était-il content d’un rien, il me faisait penser au chien de ma voisine. Il n’avait pas de queue qui remuait quoique, peut-être était-il un Wesen, ça ne m’étonnerait même pas, mais j’avais que peu de moyens de le savoir. Sans chercher à comprendre, je m’exécutais et signer sans plus des réflexions le bon de commence, je faisais juste attention au montant, qui était le même que sur ma photocopie. Je devais ouvrir les cartons. C’était vraiment une drôle de livraison, je sentais son regard qui pesait sur moi, vu la force dont il avait fait peur, je gardais un œil discret sur lui, j’avais pas envie qu’il me balance à la fenêtre si une mouche venait à l’énerver. Il faisait sans peine, le double de ma taille. Avant d’ouvrir le carton, je lui lançais un sourire, un peu faux. Je prenais le cutter dans le tiroir de la commode et ouvrais le carton. Je le remettais dans le tiroir, je n’avais pas confiance. Je glissais ma main dans le carton sombre. Je sentais un truc étrange. Un grand frisson de stupeur me traversa, je vis alors mon visage dans le petit miroir à l’entrée, changer, pour peu de temps il est vrai. Je me retournais dans sa direction. Je remettais ma main dans le carton et sortais son contenu

- Vous voyez, ce n’était rien de spécial, juste un simple bout de meuble.

J’affichais un sourire et regarder Robert. Lui n’avait pas l’air de rire, ça lui arrive ! Incroyable. Je regardais donc ce qu’il y avait dans ma main. Mes doigts se desserrent d’un seul coup et fracas brisa le silence de la pièce, c’était vraiment immonde !

Il me souriait et pourtant je sentais que se n'était pas sincère de sa part. Il plongea ces mains dans un carton et je vis l'expression sur son visage dans un petit miroir changer de la surprise à une sorte de dégoût. Qu'y avait-il la dedans? Il se retourna alors que j'avais perdu le sourire et pris un air neutre voir impatient. Ce n'était pas moi, et pourtant ce mec, quelque part, avait je ne sais quoi qui me faisait hisser le poil.
A me regarder ainsi il ne regarda même pas ce qu'il y avait dans sa main. Cet idiot avait dit :

" Vous voyez, ce n'était rien de spécial, juste un simple bout de meuble".

S'il voulait une réaction de ma part ce n'était surement pas celle qui se produisit. Le bout de bois chut sur le sol accompagnait de toutes une faune d'insectes que mon instinct de bison jugea dangereux.
Je m'approcha de lui. Je le pris par les épaules avec force, sans lui faire mal pour l'écarter du danger.
Une flaque visqueuse se formait sur le parquet. J'écrasais les bestioles qui s'approchait trop près de nous. Moi qui l'avait tuer par mes paroles tout à l'heure n'avait pas pris le temps de le prévenir. Mais je pense qu'il compris mon geste lorsqu'une partie de son parquet commencé à s'enfoncer dans le sol. Il n'était pas resté sans rien faire et vint me prêter main forte.
On était là, comme des indiens à danser sur ces immondes bestioles.

"Vous disiez? Un simple bout de meuble?"

S’il y a bien une chose pire que le diable sur cette planète bleue c’est bien les insectes et dirent que des peuples asiatiques en bouffent à tous les repas, rien que cette idée me faisait grimaçait. J’avais bondi sur le côté et regardait, les polis hérissés, tout ce petit monde grouillant sur mon parquet. Ah ! L’autre partie de moi prit le dessus. Robert les écrasaient avec fureur jusqu’à enfoncer les lattes de parquet. D’un élan d’horreur, je l’aidais à anéantir ces atroces créatures. Nous étions là à salir mon sombre parquet flottant de jus visqueux. Quelques instants après, un bain vert et gluant recouvrait mon parquet. Je secouais la tête et réalisé du désastre que nous venons de causer. Mon parquet était enfoncé de plusieurs centimètres dans le sol et je regardais encore le livreur avec un regard fixe et interrogatif. Il montait avec une vitesse incroyable tout un camion dans mon appartement et à présent, il venait de défoncer mon parquet. Je pris alors une éponge et nettoyer le jus de cadavres des invertébrés. J’eus regardé dans le carton, ça grouillait encore dedans. Avant que le livreur défonce le mur cette fois-ci, je partis chercher une bombe d’insecticide et en passais dans le carton et le refermais. Je n’avais plus trop envie d’ouvrir les cartons à présent mais en même temps, je n’allais pas confier cette tâche à Robert, mon appart était assez défoncé je pense. J’ouvrais les autres cartons un par un. La bombe à la main et avec une grande vigilance, je soulevais le carton. Aucune autre surprise jusque là. L’avantage des meubles en kit, c’est qu’ils ne sont vraiment pas chers, mais le point moins bien, c’est qu’ils sont en kit ! Le dernier carton n’étant pas contaminé, je me tournais vers Robert qui avait un regard, qui me faisait un peur d’ailleurs, fixe sur le carton.

- Tout va bien ! Je vous remercie d’avoir apporté tous les cartons ici. J’ai signé, je pense que tout est bon !

Ce gars là n'avait vraiment pas confiance en moi ! Il regarda les cartons un par un avec sa petit bombe insecticide. Ces bestioles n'était pas des insectes comme les autres. Au mieux ça allait les faire tousser, au pire les foutres dans une sacrée rogne. Et il était content le psy !
Je porte pas souvent de jugement de valeur, mais là son inconscience, son manque de gratitude et son ignorance me faisais bouillonnais de l'intérieur.
Ok son parquet était à refaire et il commençait à laver, mais bon dieu quel ***!

Et le pire c'est q'il comprenait même pas avec mon air inquiet que ça n'allait pas suffire. Et summum:

" Tout va bien ! Je vous remercie d'avoir apporté les cartons ici. J'ai signé, je pense que tout est bon!"

Et je ne peux m'empêcher de penser " c'est ça oui, tout va bien surtout ce qu'il y a sur ton pied"

Je lui balançai un " Pardon" et écrasai avec mon pied la bête sur le sien. Puis je lui expliquai gentiment, sans sourire.

"Ces bestioles sont nocives et cette tâche au sol est du poison. Que vous nettoyez je veux bien mais allez vous laver les mains. Et sans vous donner d'ordre: mettez des gants. Et enfin, si vous le permettez je vais récupérer ce carton et y mettre le feu. Autre chose à dire? "

J'attrapai le carton avant qu'il ne me répond et sur le pas de la porte je me retournai pour voir s'il voulait dire quelque chose.

Déjà qu’il était bizarre, maintenant il me donnait des conseils. Si je fais le bilan, c’est une armoire à glace qui transportent d’énormes cartons, il défonce mon parquet en essayant de tuer des insectes et maintenant il me disait comment entretenir mon appartement ; Mais pourquoi tout le monde me prend pour un gamin ! Je sais quand même quoi faire, et je ne suis pas stupide, j’allais bien faire le lavage et tout remettre en ordre avant d’accueillir mon premier client. Je partais tout de même ouvrir la fenêtre et je le regardais, il avait emmené un carton dans le couloir. Il me semblait l’avoir écouter dire qu’il voulait y foutre le feu, mais ce mec est un peu taré sur les bords ! Non, trop c’est trop, il était capable de foutre mon feu à l’appart, je ne veux pas dire, mais il me donne des conseils, mais tout con que je suis-je sais que si l’on met feu à un carton qui contient du gaz en grande concentration, ça faisait booom ! Je lui souriais gentiment et l’inviter à calmer ses ardeurs de grand sauveur, ce n’était que de simples bestioles.

- Ecouter, je sais encore ce que je fais, Merci de votre aide. Je vais m’atteler aux meubles, merci de cette commande, et emporter

le carton si ça vous fait plaisir !

Je regardais ce qu’il faisait, ce type était vraiment étrange et son comportement aussi. Peut-être avait-il besoin d’un rendez-vous. Je suivais malgré tout ces conseils, je dois avouer qu’il s’y connaissait sans doute mieux que moi dans ce domaine. Je jetais la bombe d’insecticide dans la bonne poubelle, oui je savais quand même que les bombes se mettaient dans des poubelles spéciales. Je regardais dans le salon, il était encore là, faut croire qu’il se plaisait ici, comme beaucoup de monde à vrai dire.

"Bon très bien. Je m'en vais avec ça. j'y mettrais pas le feu là rassurer vous. Et si vous n'arrivez pas à remettre votre parquet en état je reviendrais. "

Sur ces mots je quittais enfin ce fêlé et repartais dans l'escalier. Je mis le carton dans mon camion après l'avoir emballé comme il faut.
Je suis quand même remonté lui donner ma carte avec mon numéro et mon adresse dessus.
Je fut surpris que je ne sois pas compris à se point. Et les quiproquo m'agaçaient. ce jeune psy ne connaissait pas et ne mesurait pas les dégâts que ça pouvait faire dans son appart'.
J'ajouta tout de même après m'être raclé la gorge pour attirer son attention:

"N'hésitez vraiment pas si y'a un problème. Je viendrais rapidement. Et c'est pas pour vous faire peur"

J'accusai un sourire et me décidai à disparaître pour de bon.

Enfin, il était parti pour de bon. Et non, le plaisir était de courtes durées. Je m’étais étalé dans mon cher canapé jetant un mauvais regard sur les cartons, je les monterais plus tard. J’entendis alors un bruit, je relevais la tête, le livreur ! Mais je suis maudit ou quoi ! Je lui souriais, comme je le fais toujours avec lui et je me demande bien pourquoi. Je me lève et prend la carte qu’il me donne. Robert Wunsch, Livreur. Super. Il avait apporté le carton et me donner encore un conseil, incroyable mais vrai, ce n’est pas parce que j’ai mis un coup d’insecticide dans mon appart qu’il fallait évacuer l’immeuble, j’avais ouvert les fenêtres, c’était déjà amplement suffisant. Ok, c’est un produit toxique, c’est mauvais pour la couche d’ozone. La bombe était vide, il allait pas revenir à chaque fois.

- Tout va bien, je vous remercie de vous souciez de l’état de mon appartement, et pas de problème, je n’hésiterais pas, s’il y a vraiment besoin bien entendu.

Je posais ma main pour la porte. Et dire que j’avais encore des commandes qui allaient arriver, je serais encore obliger de le revoir, mais je crois que pour aujourd’hui, c’était bon, des paranos, je vais m’en taper à longueurs de journées alors si en plus les livreurs si mettent.

- Vous êtes un peu paranoïaque sur les bords, si vous avez besoin de parler d’hésiter pas, je suis là.

Je lui tendais ma carte et la glisser dans sa main et l’inviter avec une grande patience et un grand calme à la porte.

Et voilà qu'il jouait aux cartes et qu'il me traitait de parano. Et il me proposait une visite !
Je lui répondais en totale contradiction avec mon for intérieur:

"Non merci bien mais tout ira bien pour moi aussi. Je ne pense pas avoir besoin de vos services, mais je n'hésiterais pas (je me foutais un peu de lui quand même tout en souriant). Je pense que d'autres personnes en ont plus besoin que moi et se sentiront à vous confier leurs secrets. Pour l'heure il est temps que je vous laisse. Merci et bonne journée."

Je franchit le seuil, fermai la porte sans me retourner et réprima un sourire de malice. Qui vivra verra...
J'était content de pouvoir me tirer pour de bon. enfin pour cette fois. Je devrais le revoir. Il n'y avait pas dix mille livreur à Portland...

RP FINI (avant qu'il y est un mort)

(ok lol)

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