[TERMINE] Âme en peine [Taylor Stewarts]

Casey Dov et Taylor Stewarts;
Âme en peine

La vie est troublante depuis quelque temps. Elle s'obstine à nous mettre des obstacles sur nos chemins, à nous montrer qu'on peut s'en sortir dans n'importe quelle situation. J'ai été élevé dans une famille que je pensais aimante. Au final, j'ai atterri dans une famille de sorciers, qui, pour se débarrasser de moi, mon envoyé dans un institut. J'ai pu, bien sûr, m'en sortir. Avec difficulté et beaucoup d'attente mais j'en suis là. Après une galère, j'ai réussi à avoir cet appartement merdique. Posé sur le canapé à ressorts qui me rentre dans le dos. Impossible de trouver une bonne position confortable sur ce machin. Puis un autre obstacle, découvrir qui je suis. J'allais trouver une solution pour cette situation. Je peux dire que, devenir Grimm n'est pas une mince affaire.

J'avais une sorte de cible dans le dos. Tout le monde savait qui j'étais, ce que je faisais. À croire que, depuis que je l'avais appris, comme un mécanisme, tout le monde le sentait. Comment j'étais resté aussi longtemps en vie ? Là est la question, qui perdure à l'infini. J'étais peut-être, à ce moment-là, pas si dangereuse, puisque j'avais été enfermé puis relâché. Et maintenant que je savais qui j'étais, les wesens pensaient que je savais comment les vaincre. J'eus un frisson à cette pensée. Qu'est-ce que cela aurait-il été si j'avais appris plutôt qui j'étais. Par mes propres parents. Oui, mes parents auraient pu me le dire. Là j'aurais été dès le début en danger. Je mis ma tête à l'arrière sur le dossier du divan en soupirant. Oui, la vie est troublante, on fait des rencontres imprévues, on les revoit ou pas, juste de passage. Pour nous apprendre qui on est vraiment en leur présence. Je repensais tout à coup à ce type qui avait attaqué le serveur. Je revoyais son visage wesen. Et s'il m'avait vu, l'observer. En même temps je n'étais pas discrète.

Il fallait que j'apprenne à me défendre par contre. Mais comment ? Je passe ma vie au restaurant. Je me redresse enfin pour me mettre sur le rebord du canapé quand on frappa à ma porte. Qui pouvait bien venir me voir ? Un blutbad, un fuchsbau ? Ou bien autre chose encore. Bizarre de penser comme ça. À croire que tout le monde était un wesen dans les environs. J'en ai tellement croisé que je ne peux que plus douter.

Je me lève en traînant les pieds et ouvre la porte.

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Casey & Taylor

Appartement de Casey

Je suis donc une bête ? Je m’étais isolé chez moi ne voulant voir personne, je me transformais régulièrement, cela faisait bien une semaine maintenant et j’avais besoin d’aide. Julia m’apportait de quoi manger mais j’avais beau manger des salades et des légumes, ce n’est pas cela que je désirais vraiment au fond de moi, je voulais de la viande, bien saignante, du gibier mais cette viande là et moins facile à trouver en supermarché et le prix en est exorbitant. Mais que m’arrivait-il ? Ce changement d’apparence était survenu pendant le 21 juin et depuis je ne contrôlais plus rien, j’hésitais à sortir acheter le pain ou recevoir des clients, j’étais devenu étrange, pas dangereux car je contrôlais encore mes faits et gestes. Heureusement pour moi, Julia était là, à mes côtés et elle m’aidait à traverser cette mauvaise passe, je suis sûr qu’ensemble, nous pourrions y arriver. En attendant que tout redevienne dans le droit chemin je cherchais à longueur de journée sur internet, je passais des coups de téléphone, peu de personnes Grimm était au courant de pareil à faire, même certains me prenne pour un fou quand je leur annonce qu’ils sont des Grimm.

Et puis il y avait ses souvenirs, ces souvenirs vraiment étranges d’une nuit, des images me revenaient en mémoire mais je ne me souvenais m’être rendu là bas. On pourrait faire un film qui montrerait ces différentes images. J’avais été voir un collègue pour faire une séance d’hypnose, il avait lui-même conclu à un rêve hallucinatoire que je n’ai jamais vécu mais j’étais persuader du contraire. Il m’avait donné tout ce que nous avions pu reconstituer de cette scène. Je reçois un coup de téléphone, une voix de femme. Je sors de chez moi habillé d’une chemise violette en satin et d’une gilet, jeans de soirée. Je monte dans ma voiture. Des éclats de verre recouvrent la chaussée. La route 58 qui part de Portland, les panneaux défilent à une grande allure, il me semble que je suis en train de courir, comme un félin, à quatre pattes. Un night club, des gens s’amusent. Le visage de Casey qui me sourit. Mon petit rêve, qui n’en était pas un, enfin ce ne sont que des suppositions s’achevait donc sur cette image, ce visage familier.

J’avais donc décidé de me rendre chez elle, je pense qu’elle savait quelques choses. Je téléphonais donc à son patron qui me donnait son adresse et me faisait quelques compliments sur le travail qu’elle abattait en une seule journée. Je lui dit mes impressions du soir où j’avais emmené Julia et je lui dis qu’elle nous avait même commandé un plat en urgence car il n’était plus dans le stock, il n’était pas au courant et me dit qu’il lui donnerait un petit quelques choses, je suis des fois un peu lourd dans les compliments, je pense qu’il le fera, et je suivrais l’affaire pour qu’il le fasse. J’avais téléphoné par politesse pour savoir si elle serait là, elle était là mais je savais que c’était son jour de repos, mais la connaissant un minimum, je savais que je ne pouvais pas la voir à un autre moment. Je me tenais face à la porte, je frappais et Casey vient m’ouvrir, elle affichait un sourire radieux, était-ce possible qu’elle soit de bonne humeur.

- Bonjour, je suis vraiment désolé de vous déranger alors que vous êtes en jour de congés, je sais vous vous dites, qu’il est chiant celui là, Ah les psys ! Tous les mêmes, etc etc. Je ne suis pas là pour vous prendre votre temps précieux mais je crois que j’ai fait quelque chose de grave. Bon, on va pas faire la discussion sur la palier, les murs ont des oreilles, je peux rentrer ?.

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Casey Dov et Taylor Stewarts;
Âme en peine

Je mettais douté de me retrouver face à face avec quelqu'un que je connaissais. N'importe qui, mon avocat, ma collègue, mon psychopathe de propriétaire ou encore la vieille bic en face de mon appartement. Mais pas du tout face à mon psy. Je le détaillais longuement.

Qu'est-ce qu'il venait faire ici ? De l'espionnage ? J'en doutais lourdement. Je haussais un sourcil un peu perplexe. La dernière fois que je lui ai parlé, ça remontait à plusieurs semaines il me semble. Il m'avait écouté blablater sur plusieurs sujets avant qu'il ne me montre son vrai visage.

Il ne semblait pas dans son assiette. Il commença à me demander s'il me dérangeait pas. Je roulais des yeux. D'ailleurs comment avait-il su mon adresse ? Dans mon dossier il me semble. Il continua sur sa lancée et ajouta que les psys étaient lourd et chiants. Je soupirais et allais refermer la porte quand il finit par me dire qu'il avait peut-être fait quelque chose de grave. Je rouvris et regardais derrière lui, la vieille sortait de son appartement et nous épier.

Comme si, Madame, ça la dérangeait que j'invite un homme chez moi. Il proposa de rentrer. J'ouvre un peu plus grand la porte et le laisse entrer. Je lance un sourire forcé à la vieille voisine et referme. Après tout, je ne pense pas être en danger. Je me tourne vers lui.

- Dans « je crois que j’ai fait quelque chose de grave. » qu'est-ce que vous voulez dire par là ?

C'est vrai quoi. On ne vient pas chez les gens pour leur balancer ça juste pour faire de la parlotte. Il y avait quelque chose là-dessus. Je l'avais fait entrer. J'espère que je n'allais pas le regretter. Après tout, à voir sa tête, je pouvais bien être, pour une fois dans ma vie, et ça ce n'est pas tous les jours que quelqu'un vient chez moi comme ça dans cet état, je pouvais bien être à l'écoute. Il m'avait bien aidé. Je soupirais en attendant une réponse. L'observant les bras croisés.

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Casey & Taylor

Appartement de Casey

J’étais encore sur le pallier, Casey observait sa voisine qui d’après le comportement qu’elle affiche était de nature assez curieuse. Je l’avais bien dit que les murs avaient des oreilles. Finalement Casey m’invite à entrer dans son appartement, celui-ci était vraiment bien rangé et ça reflétait sans aucun doute son tempérament quoique . . . Elle avait sans doute compris ce que je voulais insinuer et me demander tout de même confirmation. Je ne savais pas trop par où commençait c’était vraiment étrange ce qui m’arrivait, tellement bizarre depuis quelques semaines, qu’est-ce qui m’arrivait ? Et dire que j’allais raconter tous mes malheurs à ma cliente qui m’avait consulté un jour avant, c’est moi le psy à la base non ?

Je m’asseyais dans le canapé à l’entrée, elle s’installait en face de moi et m’écoutait attentivement. Je ressentis ce frisson étrange où une situation en rappelle une autre, sauf que d’habitude c’est moi qui écoute les problèmes des autres. Je regardais les murs et la décoration, elle avait bon goût, mon comportement me rappelait le sien quand elle était venu chez moi. Un peu timide, je me lançais quand même pour tout lui expliquer, au « feeling » comme dise les anglais et on verra si elle a tout compris, en espérant bien entendu qu’elle puisse m’aider, j’avais confiance en elle.

- Bon voilà, il m’arrive des trucs bizarre, . . . . déjà, je me transforme sans que je le veuille et j’arrive à me contrôler mais c’est plus comme avant et . . . ., j’ai des souvenirs d’un soirée où vous étiez présente, à un night club et, . . . enfin j’y étais pas … si peut-être, . . . j’en sais rien, . . . Vous me prenez pour un taré ?

Je posais ma main sur ma tête, j’étais totalement paumé, j’en avais marre, je m’énervais tout seul chez moi alors que je suis toujours d’une nature très calme, je ne m’énerve jamais mais quand vous avez des objets que vous aimiez bien et que des griffes inopinées sortent de vos doigts et viennent briser la porcelaine, je vous jures, on a beau garder son calme. Mes muscles se contractaient encore, sans que je le veuille, près à attaquer aux moindres petits bruits, probables dangers et j’en pouvais plus de vivre ainsi ça allait devenir dangereux à force.

[ Peut-être un des derniers messages avant les vacances Wink

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Casey Dov et Taylor Stewarts;
Âme en peine

Je l'observais, allant s'installer sur mon divan à ressorts. J'eus un sourire en coin et allais m'installer sur la table basse en face de lui. Je n'avais pas d'autre fauteuil que des chaises et mon canapé. Heureusement que j'avais fait un peu de ménage. La première fois que j'avais reçu des personnes chez moi, c'était le foutoir. Du linge traînait partout, mais cette fois, j'avais prit ma journée pour ranger. Malgré que, je n'avais pas eu le courage. Mais une fois partie à ranger, je ne mettais plus trop arrêté. Je regardais toujours le nouveau venu. Il regardait mon décor. Eh oui, je n'habite pas un luxe, mais c'est mon appartement. Par rapport à son cabinet, j'avais un peu honte de moi. Tout tombe en ruine, le plancher, il était peut-être temps que je demande qu'on me le change. Mais j'avais un loyer à payer dont un en retard. Je soupirais, c'était mon appartement après tout, et je m'y plaisais, j'avoue. Stewarts semblait chercher ses mots.

Des mots exacts pour me dire ce qui n'allait pas vraiment chez lui. Il m'expliqua enfin ce qu'il avait, des choses bizarres lui était arrivé. Comme quoi ? Pour être bizarre il l'était déjà face à moi. Il rajouta qu'il se transformait sans le vouloir. Puis, qu'il n'arrive plus trop à se contrôler. Ensuite, il me dit qu'il était présent à une soirée. Je fronce les sourcils quand il reprit en disant que j'étais présente. Je n'avais pas le souvenir de l'avoir vue à une soirée. En même temps, à chaque soirée je suis saoule. Et, il n'a pas une tête à aller à un night Club. Il conclut en me demandant si je le pensais taré. À première vue, oui, il était dingue, comme la moitié de la planète. Ce sont eux les fous, pas nous. Je soupire en me redressant.

« - Ça vous arrive souvent... Je veux dire... ça vous arrive de perdre la mémoire ? Enfin... ça vous est déjà arrivé auparavant ou juste maintenant cette perte de mémoire ? Et ses souvenirs, vous... vous y faites quoi ? »

J'avais l'impression d'être à sa place. J'avais envie de rire bêtement. Je posais les questions à mon ancien psy. C'était marrant comme situation. Je voulais savoir pourquoi il avait ces pertes de mémoire, pourquoi il me voyait dans ses rêves. C'était tout de même étrange qu'il me voit dans ses souvenirs, alors que je ne l'ai jamais vue, sauf le jour de notre premier rendez-vous dans son bureau. Pour parler de ma vie. Il posa sa main sur sa tête. Je pressentais quelque chose. Il allait arriver un truc grave. Je le vis se contracter. Il avait dit qu'il ne contrôlait plus comme avant. Et s'il se transformait chez moi ? Comment j'étais censé agir ?

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Casey & Taylor

Appartement de Casey

Je pourrais presque dire qu’elle fait mon boulot mieux que moi. Elle a peut être raté sa vocation. Cette idée était un peu détournée mais je n’avais vraiment pas l’âme à rire à ce moment précis. Je savais que ce qui m’arrivait ne venait pas d’un quelconque troubles psychologiques, je sais bien de quoi il s’agit, c’était mon domaine. Mais loin de là la psychologie, il s’agissait de quelques choses de beaucoup plus étranges et surnaturelles qu’une simple perte de mémoire liée à un événement qui aurait provoquer chez moi un blocage. Je ne sais pas si elle pouvait vraiment m’aider sur ce point mais je me sentais bien auprès d’elle, c’était une personne que je connaissais que très peu mais j’avais en elle une grande confiance que je ne saurais expliquer. Je regardais son visage troublé par les quelques mots que je venais de lui dire, il est évident qu’elle ne s’attendait pas à une discussion dans ce genre.

Tant bien que mal j’essayais de me rappeler de cette soirée et ça me donnait un terrible mal de crâne. Je sentis alors à ce moment précis une terrible douleur dans la tempe, je posais ma main dessus et faisait une grimace de douleur, j’avais également l’impression qu’un sifflet atroce s’était mis en route. Je me recroquevillais sur moi-même la tête entre les mains. Cette douleur ne fut que passagère et je vis déjà Casey qui me regardait avec crainte et interrogation. Je me redressais et la regarder d’un regard attristé, une larme coulait sur ma joue.

- Du sang, je me vois avec les mains recouvertes de sang ! Je l’ai tué ! . . .

Je regardais mes mains et voyaient du sang coulaient sur celles-ci. Du sang, ce n’était pas possible, je devais encore avoir une hallucination. Je regardais Casey, son regard avait changé, je la voyais toute déformée, je secouais alors la tête, la réalité était de retour et Casey avait bien forme humaine. Mais qu’est-ce qui était en train de m’arriver ? Je pris une grande inspiration et ne savais pas trop comment abordait cette soirée que j’avais peut être vécu j’avais déjà connu des patients qui avaient le souvenir d’autres personnes qu’ils n’avaient jamais connu mais je ne pense pas que ce soit mon cas, je me souviens de détails beaucoup trop précis pour cela. Je me revoyais à présent rentrer dans ce night club, ce n’est que des images troubles qui reviennent peu à peu mais je n’ai pas encore le fil conducteur pour les faire coïncider.

- Je l’ai tué ! . . . Je ne sais plus, j’entre dans ce night club, tu es présente au bar, tu es seul, il y a beaucoup de monde, une jeune femme me fait un sourire, me propose un verre … mais je ne le prends pas … Je ne suis même pas en habit de soirée … Peut être que je ne suis pas venu m’amuser … Tu crois que je suis un tueur ? . . . Je suis allé en cuisine, non pas tout de suite, AH si seulement je pouvais me souvenir de ce moment ! J’ai lu dans le journal que les caméras de surveillance avait été détruite, rien ne peut nous aider ! Je prends un couteau, une paille peut être …. Je ne sais plus … Je ne perds pas la mémoire non, je sais exactement ce que j’ai mangé, une petite salade en entrée, un steack avec des haricots verts qui perimaient bientôt et un yaourt à la framboise. . .

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Casey Dov et Taylor Stewarts;
Âme en peine

Je ne savais pas réconforter les gens. Ce n'était pas dans ma nature. Personne ne m'avait remonté le moral, quand j'étais mal, j'allais surtout me réfugier dans un endroit où personne ne pouvait me voir pleurer. J'y restais pendant des heures. Mais jamais je mettais confié à quelqu'un. J'avais peur que les gens me jugent. Il m'arrivait pourtant, parfois, de le faire, mais je devais être saoul à ce moment-là. Et là, le psy qui débarque et me dit qu'il croit avoir des pertes de mémoire. Qu'est-ce que je pouvais dire face à ça. Restais silencieuse et l'écouter jusqu'au bout ou bien finir par lui dire un truc réconfortant. Ça me dépassait amplement. Comment trouver des mots et lui dire, alors que je ne le connais pas. Il m'observait, pour voir ma réaction. Oui, j'avais un peu peur, c'est normal. On ne dit pas ça à la légère quand même. Je voyais bien qu'il essayait de se rappeler, de se creuser la mémoire. Moi aussi il m'arrivait d'avoir des trous de mémoires, mais c'était dû à l'alcool. Et au bout d'un certain moment, le lendemain, je finissais par me rappeler par des flash-back avec des maux de tête horribles. Mais il n'avait pas une tête à boire. Je le vis porter une main à sa tempe et grimacer. Qu'est-ce qu'il avait ? Il se tortilla sur place avant de se recroqueviller sur lui-même. Là, c'était des plus étranges. Je l'examinais un peu plus. Que pouvais-je faire de plus ?

Il m'observa et redevient un peu normal. Heureusement, qu'aurais-je fait s'il se serait retrouvé au sol avec des convulsions horrible ? Mais je pense pas, que ça en serait arrivé là. Une larme roulait lentement sur sa joue. Je haussais un sourcil. C'était si grave que cela ? Soudain, il commença à se confier vraiment. Du sang. J'eus un frisson et regardais autour de moi. Qu'il a tué quelqu'un. Je déglutis de peur. Il regardait ses mains, pendant que je cherchais quelque chose à lui dire. Quelque chose de logique dans l'ensemble. Mais rien ne me venait pour le moment. Il avait un regard, de la peur ? J'avais déjà eu ce regard, maintes fois face à ma belle-mère. Surtout, quand j'avais fini par me confier à elle. J'aurais dû me taire ce jour-là. Il me répéta encore, qu'il l'avait tué. Mais tué qui ? Comme s'il m'avait entendu, il répondit qu'il ne savait pas qui. À moins qu'il réponde à autre chose. Il rentre dans un nightclub, une femme l'invite. Lui offre un verre.

Elle était par bribe son histoire, impossible de tout suivre. Je fronce les sourcils essayant de comprendre. Il me demande s'il est un tueur. Bonne question, l'habit ne fait pas le moine, je consens, mais dire s'il est un tueur, là, juste en face de moi, le voir comme ça, je pense pas non. Il m'explique qu'il se retrouve en cuisine. Et puis s'énerve un peu car il ne se souvient pas trop. Pourtant dans son histoire, je suis présente. Il m'a vu dans ce nightclub ? Je ne l'avais jamais vu auparavant, sauf pour l'entretient qu'on avait eu. Il conclut avec le fait qu'il a pris une paille ou un couteau. Et que les caméras on était détruite. Je me souviens de quel nightclub il parlait. Celui du meurtre du serveur. Serait-ce possible que... Non. Il était bizarre, mais ça ne pouvait pas être lui. En même temps, si c'était le cas, j'avais en face de moi le meurtrier. Mais c'était impossible. Je repensais au wesen que j'avais dessiné et donné au détective. Il ne concordait absolument pas à la bête que j'avais vue ce soir là quitter le nightclub par la porte de derrière. Il me récita alors ce qu'il avait mangé. Pas de perte de mémoire. C'était étrange. Peut-être la nervosité le faisait changer. Ou s'était psychologique. Quelqu'un de sa famille avait peut être vécu ça ? Difficile de décerner quoi que ce soit quand on ne connaissait pas du tout la personne en face de soi. Et si c'était vraiment lui l'assassin du serveur, après tout je ne me souvenais que de très peu cette soirée. J'eus un frisson.

« - On ne peut pas conclure le fait que vous soyez un tueur juste avec des flash-back que vous n'êtes pas sûr d'avoir vécu.... Le nightclub que vous parlez, c'était le Dark Sparks ? »

Si c'était celui-là, comment allais-je l'aider ? Il y avait ce détective qui enquêtait sur le meurtre du serveur qui pouvait peut-être l'aider étend lui aussi un Grimm, ou bien mon avocat, qui pouvait le conseiller. Mais je n'allais pas le mettre déjà avec la justice alors qu'il n'est même pas sûr d'avoir tué un homme.

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Casey & Taylor

Appartement de Casey

Son visage passait des expressions toutes aussi différentes les unes que les autres exprimant de la peur au léger sourire. Le mien restait statique et sans expression, je ne sais vraiment pas ce qui m’arrivait et je doutais de moi, Est-ce que je serais vraiment capable de tuer quelqu’un ? N’est-ce pas horrible de penser que j’ai pu planté mes canines dans cet homme et le dévorer comme de la simple viande ? Cette simple idée me répugnait et Casey commençait son petit interrogatoire. Je ne sais pas si c’est vraiment un tas de questions que j’étais venu chercher ici ou du réconfort. Elle me dit un nom, le nom d’un night club qui lui revenait sans doute à l’esprit à ce moment là. Sans faire de grandes hypothèses, je me doutais bien que si elle me donnait ce nom maintenant ce n’était pas qu’une simple proposition, ce nom avait un lien certain avec moi. Je connaissais également bien ce nom, Sombres étincelles en anglais, ça allait relativement bien avec les flashs qui me revenaient, un à un mais jamais assez précis, en mémoire. J’avais réussi à me calmer, difficilement alors que ça ne m’arrive jamais en temps normal. Je sentais un mauvais présage dans ses yeux était–ce vraiment si grave que ça ? Il est évident que si je l’avais réellement tué, je serais confronté à la justice et il est tut aussi évident que je ne pourrais pas plaider innocent. J’avais un moyen simple d’en avoir le cœur net, il suffisait que je compare de mes échantillons d’ADN avec ce qui ont été prélevés sur les lieux mais comment faire ? Je ne pouvais pas les voler et si je les donnais de plein gré et qu’il me reliait au meurtre alors que je suis peut être innocent. Je cogitais beaucoup peut être un peu trop.

- Oui, c’est ça je m’en souviens et je me souviens d’un autre truc, il y avait quelqu’un d’autre en cuisine, une ombre, pas humaine, un animal, un cougar peut être … j’ai lu dans un journal l’autre jour qu’il y avait eu un meurtre là bas ! Vous croyez que j’en suis capable ? Pour ma part, je ne me vois pas le tuer, peut être que j’ai défendu ce pauvre innocent, mais je ne suis pas blessé, enfin que je sache, …

Il est vrai que j’avais de grandes douleurs depuis quelques temps et ces quelques temps correspondraient bien eux aussi à cette sombre soirée. Je n’avais passé depuis ce jour que très peu de temps chez moi et je ne m’admire pas tous les jours dans la glace, j’aurais peut être du en fin de compte. J’étais peut être blessé mais depuis quand je ne ressentirais plus aucune douleur ? J’étais donc devenue un bête qui ne ressent plus rien, je m’effrayais moi-même de plus en plus. Je regardais Casey compatissante.

- Et toi, tu te souviens de quoi de cette soirée ?

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Il avait fini par me répondre que c'était bien ce nightclub en question. Comment devrais-je réagir face à cette affirmation ? Devrais-je appeler le détective ? Il était peut-être témoin du meurtre sans pour cela s'en rappeler. J'eus un frisson. Pourquoi je ne me rappelais pas du tout l'avoir vu dans le nightclub. Il me dit alors qu'il y avait quelqu'un d'autre dans la cuisine. C'est une cuisine, logique qu'il y est des gens. Mais il y a eu un meurtre quand même. Il n'était donc pas seul. Cela ne pouvait pas être lui. Je me mis à réfléchir assez rapide. Un animal. Une bête ? Un couguar ? Je me souviens maintenant ce que j'avais dessiné. Ce n'était pas un couguar, non. Le Grimm m'avait dit que c'était des bestioles vraiment méchante. Je ne me souvenais plus trop du nom qu'il avait donné. J'avais beau me torturer l'esprit. Il me demanda s'il était capable de faire un meurtre. Cela faisait deux fois qu'il me le demandait. J'eus un second frisson qui me parcourut la colonne vertébrale et je me lève mal à l'aise.

« - Non, je ne pense pas ! »

Il dit enfin qu'il l'a peut-être aidé. Mais il n'a aucune blessure. Du moins, aucunes ne se voyaient. Je regardais à gauche puis à droite. Il avait peut-être des bleus sur son corps. S'il avait défendu le serveur, il n'avait rien à se reprocher. Mais qu'est-ce qu'il voyait vraiment ? Il se voyait se battre ou pas ? Je secouais la tête et reculais d'un pas. Il me demanda enfin si je me souvenais de la soirée. Par flash oui, mais cela s'était atténué. Et s'il faisait exprès de pas s'en rappeler ? Et si... Et s'il s'en rappelait et qu'il m'avait vue. Il faisait peut-être une mise en scène pour savoir si j'avais vu quoi que ce soit et qu'il allait me tuer dans la seconde. Il était plus futé que moi après tout. Moi, qui ne sais même pas me défendre face à ce genre de créature.

« - Par bribe, des flashs... J'ai... beaucoup bu pendant cette soirée... Mais je ne me souviens pas du tout vous y avoir vue. J'ai vu un Drang-Zorn... avec une cicatrice sur la joue et un tatouage étrange... »

J'avais fini par me rappeler du nom du wesen. Autant lui dire vraiment ce que j'ai vu et ce que j'ai dit à ce détective. D'ailleurs je me demandais où en était l'enquête.

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Appartement de Casey

Casey se leva et commençait à parcourir la pièce, elle semblait être persuadé que j’avais pattes blanches dans cette affaire même si j’en étais pas moi-même convaincu. Je la regardais alors m’observer avec son regard discret et compatissant bien que ne voulait aucunement que je le vois mais le langage corporel ne m’en jamais. Toutes ces images se brouillaient dans ma tête et je ne savais plus trop quoi pensait, je ne m’efforçais même plus d’y réfléchir car à près tout elle pourrait m’abuser et dire que je l’ai tué pour se faire une renommée dans cette ville, même si je pense qu’elle n’en serait pas capable. J’écoutais à présent ce qu’elle avait à me dire, elle aussi cette soirée lui revenait par des flashs courts, incomplets, qui ne nous aident en rien autrement dit. Je commençais à désespérer et me disais que nous étions plutôt en train de tourner en rond. Elle finit par me dire un nom étrange que je ne connaissais pas, comme le nomma, je comprenais qu’il s’agissait d’un nom de wesen, je savais rien sur eux, juste le nom qu’ils ont donnés à mon espèce et que les Grimm peuvent nous voir. D’ailleurs cela faisait quelques temps que je savais que j’étais un balam et je dois avouer que je n’ai jamais fait plus de recherches que ça sur le sujet, peut être que j’étais une espèce dangereux. Finalement, si j’avais vraiment tué cet homme, d’un point de vue chimique, ce n’est pas de ma faute mais d’ici à le faire comprendre à un juge, il y avait un fossé. Enfin si quelqu’un avait un trou de mémoire ce n’est pas moi car je me souvenais au moins que je l’avais vu là bas. Je me remettais à pensée à la scène bien que je ne voulais plus le faire et je me souvenais encore de quelque chose, plutôt de quelqu’un, oui Casey était en train de discuter avec un jeune homme.

- Un homme, brun, taille moyenne, corpulence normale, oui c’est bien ça, … Vous étiez en train de parler à quelqu’un quand je suis arrivé, c’est pour ça que vous ne m’avez pas vu, et puis il y a beaucoup de monde dans un endroit comme celui là. Je suis passé à côté de vous, je me suis dirigé vers la cuisine car les toilettes ne sont pas loin, … et, . . . je vois des hommes se battre, . . .

Tout me revenait, je fermais les yeux et profitais de ce moment, c’était un instant, une fraction de seconde mais qui pourrait nous être grandement utile dans notre enquête, on avançait peut être pas si mal que ça finalement. De petits flashs séparés les uns des autres encore très flous mais tellement utiles, il y avait encore un grande zone d’ombre entre le moment où je rentrais dans la cuisine et là fin de la soirée. Soudain, une image me revient en mémoire, j’affichais une tête patibulaire et regardais Casey avec un regard dépité.

- Je sais où se trouve l’arme du crime

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Casey Dov et Taylor Stewarts;
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Je commençais à avoir un peu peur de ce type. Qui plus est, c'est mon psy, ou plutôt mon ancien psy, vu dans un autre angle. Puisqu'il a fait en sorte que je ne mette plus les pieds chez lui. Je me devais de l'aider à mon tour, du mieux que je pouvais. Après tout, il était venu chez moi me poser des questions. Mais dans mes souvenirs, dans une fête, il avait quelqu'un, pourquoi il ne se confié pas à Julia ? Elle l'avait mis dehors ? Elle le croyais pas peut-être ? Ou alors, il avait peur de la perdre. C'est peut-être pour ça, qu'il est venu ici, me parler. Je n'étais tout de même pas la première personne qu'il a pensé quand même ? Et puis, il dit qu'il m'a vue dans ce night-club. Que je parlais à quelqu'un. Moi, parler à quelqu'un ? C'est sûr, ça semble logique en quelque sorte, puisque pour se faire payer des verres, il faut bien papoter avec les gens.

Il m'avait décrit l'homme qui m'avait payé mes verres. Quelle blague, je ne me souvenais pas du tout de son nom et lui me le décrit carrément. J'eus envie de rire bêtement mais n'en fit rien pour autant. Il continua en me disant qu'il était passé à côté de moi pour se rendre aux toilettes et que des hommes se battaient. Je le vis fermer les yeux et se concentrer un instant sur cette fameuse soirée. Qui avait envie de se rappeler d'une soirée qu'on a oublié. Moi, j'ai oublié mais j'étais bien obligé de m'en rappelé si je voulais aider la police. Mais d'un côté, ce genre de soirée, je préfère nettement les oublier et de passer à autre chose. Où du moins, recommencer le lendemain. Je soupirais en le regardant faire. Soudain, il se redressa et me lança qu'il savait où se trouvait l'arme du crime.

« - Tu commence à y voir plus clair dans tout ça ! »

Je le regardais et me rassois face à lui.

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Je crois que j’avais fait tous les efforts que je pouvais pour me souvenir de cette soirée. Casey affirma une évidence, j’y voyais plus clair dans tout cela. Je vais finir par croire que je me rappelais plus de choses qu’elle, peut être qu’elle est aussi impliquée, mais ça serait navrant de me dire que je me confie à un assassin. Elle n’avait pas semblé réagir à ce que je venais de lui dire, je savais où était l’arme et ça ne la dérangeais pas plus que cela. Moi à cette idée j’étais complètement paniqué, comment je pourrais savoir où se trouve avec précision l’arme qui a servi à, . . . ce n’est pas logique, pourquoi il y aurait une arme alors que la victime a été déchiqueté par un animal. Je pensais avoir trouvé une grande partie de cette zone d’ombre mais elle en cachait une autre. J’essayais d’émettre des hypothèses à partir de cette évidence mais j’avais beau réfléchir, pourquoi utilisait une arme lorsque l’on a des dents acérées et une force redoutable, nul besoin d’utiliser une arme contre un pauvre humain inoffensif. Malgré tous les éclaircissements que je pouvais avoir, je n’avais pas encore le cœur net sur mon innocence dans cette affaire et je dois bien dire que ce n’était pas pour me rassurer.

- C’est stupide comment je pourrais savoir où se trouve l’arme du crime, . . . mais je suis pourtant à peu près certain qu’il s’agit d’un couteau avec la lame recouverte de sang mais dans les journaux. . . Peut être qu’il y a un deuxième corps, peut être que j’ai tué ce deuxième homme, il était bien deux d’après mais quelques souvenirs, il était tard n’est-ce pas quand il on trouvé le corps, et ils sont passés à côté d’une évidence. Il faudrait rechercher s’il y a un autre bâtiment dans les alentours, une grange ou une petite cabane, on doit pouvoir le faire avec une vue satellite sur internet non ? Qu’en penses tu de mon hypothèse ? Je pense qu’il faudrait tout de même que les previenne les forces de police, … quoique, je ne suis pas sûr que ce soit une idée judicieuse, et ton avocat il serait vraiment si bon que ça, il pourrait nous aider ? Enfin, sans vouloir te vexer, je ne compte pas plaider démences . . .

J’avais peut être touché dans une zone sensible de son être mais il fallait que je la secoue un peu parce qu’elle n’est pas narcoleptique mais par moment on aurait tendance à le croire. Nous étions alors comme de vrais enquêteurs enfin presque et je voulais mettre un peu de fantaisie dans ma vie, peut être ennuyeuse, mais là je m’avance un peu, de psychologue agréé. J’attendais une réaction, une véritable passion, mais je ne suis pas sûr qu’elle était très réactive face à cela, elle travaille trop et ce n’est pas faute de lui avoir dit !

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Âme en peine

Moi même je ne me souvenais que, j'étais entrain de danser avec l'homme avec qui je parlais. Il était des plus bizarres. Mais qui pouvait s'en rendre compte ? J'étais saoul un peu. Il me proposait des verres, ça pour boire j'avais bu. Whisky après whisky. Et j'avais dégusté le lendemain. Un lendemain avec un énorme mal de crâne et un détective qui cherchait à comprendre qui avait pu tuer le serveur. Je détenais sûrement la clef de cette énigme face à moi. Un psy, qui, d'après lui, pensait avoir tuer quelqu'un. Il commença à me parler sur le fait que c'était stupide de savoir tout ça. Qu'il était persuadé qu'on avait utilisé un couteau. Le Grimm ne m'avait pas parlé d'arme du crime, juste que c'était comme une attaque animal. Je ne savais pas moi-même quand avait été découverte le corps. Là, il me proposait de mener notre enquête.

Je n'avais pas l'âme de faire des enquêtes à la Sherlock Holmes. Je ne veux pas être Watson et lui Holmes ou le sens contraire. Faire des recherches par satellite, je ne sais même pas si c'est possible. En même temps, on est surveillé de partout avec le terrorisme et le reste. Mais je ne pouvais pas savoir si le détective pouvait nous aider. Il me demanda ce que je pensais de son hypothèse. Qu'est-ce que je pouvais bien dire, j'avais jamais eu à faire à ce genre de situation. Comment pouvais-je répondre à sa question. Il me demanda d'appeler la police. Moi j'étais partante, mais pour prévenir le détective. Qui était un Grimm, et pouvait lui, répondre à toute ses questions. Il me demanda si je pouvais demander de l'aide de mon avocat. Je ne sentis pas du tout vexé du fait qu'il ne voulait pas plaider la démence.

« - C'est l'avocat qui a voulu que je plaide la démence... Pas moi... »

Autant que je me défende sur ce coup là. Il était pas si tard, je pouvais contacter l'avocat ou le Grimm. L'un ou l'autre pouvait nous aider enquêter.

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Je voulais la secouer un peu mais ce n’était qu’un coup de couteau dans de l’eau, inefficace soyons clair. Elle réagit quand même à ce que je lui avais dit sans trop s’énerver, incroyable pour une fille aussi active qu’elle. Je la voyais réfléchissant à cette soirée, sans doute avait-elle recommencé à boire, je sais que ça ne doit pas être facile de s’arrêter et tant donner le lourd passé qu’elle avait. Ce qui est sûr c’est que l’on avait besoin de réponse et pour cela on devait faire appel à une tierce personne, un regard nouveau peut être deux. Je me souvenais même plus si j’avais le numéro de Nick Burkhardt, le policier. Peut être devrions nous appeler les deux hommes, il pourrait nous aider d’autant plus s’ils étaient deux. Ma proposition de faire une recherche par satellite était partie inaperçu, j’étais sûr que j’avais vu quelques choses ce soir là, j’étais témoin, d’un enlèvement peut être ou de quelques choses de plus grande ampleur mais je n’arrivais pas à me souvenir plus que ça. Sa réponse était un peu évidente, c’est vrai, je le savais déjà en plus, elle me l’avait déjà dit lors de notre entretien et il me semble même lui avoir dit que j’étais d’accord avec la proposition de l’avocat, c’était le meilleur moyens, je dois bien l’avouer. J’essayais de me souvenir encore de quelques instants, de quelques visages, mais je crois que rien ne pouvait me revenir à présent, et le peu de choses qu’a vu Casey ne m’aidais en rien.

- Bon qui est-ce que nous allons contacter ? Nick, il travaille sur l’enquête et pourrait nous apporter des événements nouveaux ou Alex, c’est bien ça son prénom, qui pourrait nous aider au cas où je sois impliqué d’une quelconque façon dans cette affaire, ou carrément les deux, et là on avancerait beaucoup plus, sinon, on fait notre enquête de notre côté en retournant sur les lieux, à cette heure il ne doit y avoir que les employés. . .

Personnellement, j’opterais pour la dernière solution, elle ne mettrait pas la justice dans nos affaires ce qui serait pas plus mal tant que je ne suis pas persuadé de mon innocence dans cette enquête, je commençais à réfléchir est-ce que je serais capable de me dénoncer s’il s’avérait que j’étais vraiment un tueur ? Ce serait un effondrement pour moi et je pense que je le vivrais très mal mais je m’en voudrais de ce meurtre. J’étais un peu perdu de ce côté-là et écoutais avec attention la décision de Casey.

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Je fronce les sourcils, j'essaie encore de me rappeler d'un détail qui pourrait nous aider un peu plus. À avancer dans cette histoire de dingue. Je voulais, moi aussi, comprendre le pourquoi du comment on en était arrivé là. Entre les pertes de mémoires et les flashs qui apparaissaient, y avait de quoi faire un roman.

Je sais que j'ai le numéro du détective quelque part sur la table base ou dans une de mes poches d'un de mes jeans peut-être. Taylor reprit en me demandant qui appeler vraiment, le détective ou Alex, l'avocat. Je ne voulais pas le mêler tout de suite à la justice, autant prendre la dernière proposition.

« - Faisons notre propre enquête ! On arrivera peut-être à un point pour comprendre certains détails de tes souvenirs.... D'abord... est-ce que tu... Te rappel des vêtements que tu portais ce soir-là ? Tu les portais le lendemain ?... avait-il du sang ? »

Je commençais mon rôle de détective privée ou quoi ? Je me prenais pour Sherlock Holmes... Même-lui enquêtait mieux que moi mais bon. Je ne savais pas du tout par où commencer. Autant demander pour les vêtements. S'il avait du sang dessus ou quoi que ce soit.

« - Le détective est venu m'interroger la dernière fois, et ne m'a pas parlé d'un couteau... juste d'une attaque animal... »

En même temps, je ne pense pas qu'il m'aurait dit pour le couteau. Il l'aurait gardé pour lui. C'est son enquête pas la mienne. Je ne le pensais pas du tout coupable. S'il s'est réveillé le lendemain avec les vêtements de la veille et du sang partout, là, il avait de quoi s’inquiéter je pense... Mais si ce n'est pas le cas. Et si, il avait juste défendu le serveur.

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Ses yeux brillaient, une petite étincelle s’y reflétait, elle avait trouvé un intérêt à tout ça, au fond, je pense que ça lui plaisait de faire notre enquête nous même et puis je commençais à l’apprécier comme une amie et une confidente et je dois dire que Julia était très boulot en ce moment et ça faisait du bien de pouvoir se confier. J’espère pour elle qu’elle comprendrait que ça pouvait être réciproque même pour le moment je comprenne qu’elle ne me fasse pas une confiance immense. Elle commençait son petit interrogatoire, les yeux dans les yeux, une question dont je ne pouvais pas vraiment répondre. Je regardais par la fenêtre et essayais de me rappeler. Il faut dire que quand je fais mes machines de linge, ça part tout en boule pour un cycle de lavage et je ne sais qu’une fois sorti de la machine ce qu’il y avait dedans. Je passe pas mal de temps à me préparer, je devais bien savoir ce que j’avais mis ce soir là. Aujourd’hui, je portais un tee-shirt avec un logo imprimé et un pantacourt léger, je ne pense pas que je sorte comme ça en soirée, enfin j’espère. Elle m’interrogeait aussi sur la présence éventuelle de sang sur ces vêtements, quand même, je devais déjà me rappeler de ce que je portais alors d’ici à savoir s’ils étaient tâchés de sang, elle en demandait peut être un peu trop. J’essayais de me consacrer sous son regard d’inspecteur, elle aura vraiment portait toutes les casquettes avec moi, cliente, psychologue et maintenant agent de police, elle était multi-tâche comme fille.

- Une chemise violette satinée et un jeans noir il me semble, bien que je me souvienne pas de la soirée, je me souviens exactement ce que j’ai fait quand je suis arrivé chez moi. Je suis arrivé en courant d’ailleurs, j’ai mis mon téléphone sur le petit meuble à l’entrée, il y avait des tâches de sang sur la coque, j’en suis à peu près sûr et sur les vêtements aussi je crois bien, oui, beaucoup de sang, au niveau de l’abdomen, je l’ai posée, j’ai pris une douche, je l’ai mise à la machine. Julia est arrivée, j’ai fait comme si de rien étai. J’avais appelé quelqu’un quand je suis rentré mais ce n’est pas bien clair, je ne sais plus de qui il s’agit, peut être est-ce que toi, mais ça ne répondait pas, et tu étais sans doute occupé

Ouah oh ! Je venais de me souvenir de tous ces éléments alors qu’il y a à peine 5 minutes, je savais juste le repas que j’avais manger juste avant de me rendre au night club. Elle me parlait également d’une attaque animale, je me serais donc transformé lors de cette soirée, je n’avais pas encore envisager cette possibilité, et ça pourrait expliquer pas mal de choses, mais oui.

- Mais oui, une attaque animale, ça explique tout, ça fait pas longtemps que je sais que j’ai la faculté de me transformer et je n’arrive pas bien à me contrôler quand je me transforme. Peut être que quand je suis un Wesen, d’autres sens se développent au dépit de la mémoire et des souvenirs, mais je n’ai pas pu traverser la piste de dance avec le visage que j’ai quand je suis transformé, et je suis une sorte de panthère, un truc dans le genre, et je peux tuer, bien que ça ne m’enchante pas de dire ça, comment ça se passe ces transformations, les autres personnes m’ont vues ?

Décidemment, ma vie avait bien changé depuis que j’avais arrêter mon traitement, les transformations, les pertes de contrôle, je ne me souviens pas de ce que j’avais fait avant d’y arriver, juste que je n’y étais pas arrivé en voiture, j’aurais couru, à quatre pattes ? Tout cela était vraiment bizarre et j’avais encore milles questions sur le sujet. J’espérais que tout cela m’aiderait au moins à y voir clair sur ce que je suis vraiment, sur ma nature.

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J'avais eu raison de moi. Ne pas avoir choisit les deux premières proposition faite, appeler Alex ou le détective. Autant comprendre ce qui s'est passé avant de conclure à l'assassin, qu'il est peut-être, moi j'en sais rien. Il a peut-être ou non tué. Derrière l'agneau se cache sûrement le loup. Derrière ce visage enfantin se cache sûrement un tueur en série. La nature humaine est tellement compliqué, du jour au lendemain on peut très bien péter un câble et tuer ce qui nous passe sous la main. Moi même, il m'arrive d'avoir des pulsions et des envies de meurtres envers des collègues ou mon patron. Je me retiens, je ne sais pas comment font ces dingues qui tues sans ciller leur propre famille. Mais pour quelle raison tuer ce serveur ?

J'en voyais aucune, d'après le tatouage que portait le drang-zorn, ça venait des gangs. Je l'avais déjà vu sur des femmes en prisons. J'eus un frisson, c'est fout, que, plus je pense à l'enfer de là-bas et plus j'ai pas du tout envie d'y remettre les pieds. Si je suis complice de Taylor, ça va pas du tout le faire. Il ne fait tout de même pas partie d'un gang ? Il n'a pas dû tout la carrure. Il m'indiqua alors ce qu'il portait ce soir-là. Qu'il était rentré en courant chez lui. La lessive qu'il avait faite, son portable tâché de sang. Il l'a nettoyé ? Julia est rentré. Elle n'a rien remarqué d'anormal chez son ami ? Étrange. J'écoutais tout en réfléchissant à ce que je pourrais bien lui dire. Il avait aussi appeler quelqu'un. Moi ? Je n'avais aucun souvenir. En même temps je dormais sûrement, tout habillé. Il était plongé dans ses pensées et je sursautais quand il reprit la parole. Qu'il était peut-être venu avec son vrai visage. Si cela aurait été le cas, je l'aurais vu. Un « Balam » ou peut importe le nom, ça se repaire. Mais c'était la première fois que j'en voyais un dans son cabinet de psy.

« - Je ne sais pas du tout comment ça se passe les transformations... D'après ce que j'ai comprit il faut être nerveux... Je ne sais pas non plus si les gens peuvent te voir mise à part les Grimm... Mais pourquoi aurais-tu tué le serveur, la personne avec qui je l'ai vue quitter le night-club avait un tatouage de gang, sorte de barbelé... »

Je fronce les sourcils. Avais-je gardé le dessin du tatouage en question ou alors donné au flic ? Je ne sais plus trop. Mais de tête, je pouvais le dessiner sans difficulté. Même la tête de la créature je pouvais la reproduire.

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Quelques échanges de paroles et nous avançons petit à petit menant notre enquête dans un salon, c’était assez drôle comme endroit pour résoudre une enquête, je suis sûr que ce n’est pas si simple pour les agents de police. Je regardais Casey qui semblait repenser un moment à la nuit dernière. Je me rendis compte qu’elle ne savait pas plus de choses que moi sur les transformations, qui pouvaient les voir et comment ça se passer concrètement. Il faut être nerveux, je pense que vu ce qu’il m’arrive de ce côté-là, j’avais ce qu’il fallait, je restais très calme mais je n’aime pas trop sortir dans les nights clubs, je ne suis pas une sardine et il y a beaucoup trop de monde en un seul endroit à mon avis, je préfère les galas ou les bals. Bref, je n’étais sans doute pas à mon aise dans un tel lieu mais je ne me souvenais pas de l’humeur et les sensations que j’ai pu éprouver durant cette soirée. Elle me parlait d’un homme qu’elle avait vu et qui portait un tatouage, un tatouage représentant un barbelé, je ne connaissais pas du tout, peut être un gang et sans doute elle y pensait aussi. En tout cas, ce ne pouvait pas être moi, j’étais quand même en mesure de savoir si j’avais un tatouage et ce n’était pas le cas. Mais qu’est ce que je foutais dans ce putain de night club bon sang ? JE savais que j’avais été soit meurtrier soit témoin mais j’étais forcément impliqué d’une quelconque manière. Casey prit un bloc de feuille blanche, un crayon de papier et se mit à dessiner l’homme ou plutôt le Wesen qu’elle avait aperçu lors de cette soirée. Son chez d’œuvre terminé, elle me tendit la feuille. Je regardais attentivement les moindres petits traits de crayon qu’elle avait fait. La vision de ce visage me fit réagir, quelque chose d’étrange, j’avais le sentiment que je l’avais déjà vu, sans doute par inattention lors de cette soirée ou à un autre moment. Elle l’avait dessiné les yeux plein de haines et avec une expression qui montrait son agressivité ; c’était troublant de le voir ainsi, elle dessinait bien il faut l’avouer et ça fit comme un choc, je me rappelais exactement . . .

- Je reconnais son visage, ce tatouage, je suis sûr que c’est lui qu’il l’a tué, je revois la scène, oui c’est lui, pourquoi je m’en suis pas rappelé avant ! Mais ça n’explique pas ma présence dans ces lieux mais je suis quand même rassuré ça veut dire que je ne suis pas le tueur de cette personne, tu sais combien il y avait de personnes dans cette cuisine, si j’avais emmené un des serveurs en sécurité, . . . tellement de possibilités sont possibles, il t’as dit quoi au juste le détective que tu as vu ?

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Je fouillais dans mon sac à la recherche de mon calepin et d'un crayon quelconque. Je pouvais bien le reproduire ce dessin de wesen. Je savais ses traits et sa cicatrice. Je tourne frénétiquement les pages jusqu'à trouver une page blanche et enfin dessine le visage. Une fois achevé je rajoutais en bas le tatouage. Tatouage qui n'était pas au poignet, mais au cou. Je lui tendis le calepin pour qu'il puisse se faire une idée du personnage en question que je parlais exactement. Je n'avais pas l'habitude de ce genre de situation. À me retrouver à aider quelqu'un comme ça. On ne m'a jamais aidé à rien et je ne voyais pas pourquoi je l'aidais. Mais d'un côté, il m'avait bien aidé lui, à remplir un dossier et clore le fait que je n'étais pas totalement folle.

Faire passer le fait que j'étais soul le jour où j'avais attaqué l'homme-mouche. J'attendis sa réaction face au dessin que je venais de faire. À ma surprise, il reconnaissait ce visage. À présent il revoyait la scène de l'attaque. Il semblait, pour ma part, rassuré. Je pense lui avoir enlevé un poids. Je le savais bien qu'il ne l'avait pas attaqué, ça semblait bizarre. Là, c'est sûr, je ne voyais pas pourquoi il se trouvait dans ce night-club. Pour quel raison était-il là ? La victime ou le meurtrier était peut-être un de ses clients ? Ça semblerait probable. Peut-être que l'un des deux lui a dit qu'il était en danger ou avait une pulsion meurtrière. Il finit par me demander ce que le flic m'avait demandé. J'essayais de me rappeler la discussion que j'avais eu avec le détective. Il m'avait demandé ce que j'avais vu et de lui décrire le suspect.

« - Il a reconnu le tatouage lui aussi... Il ne m'a pas dit grand chose... juste qu'il avait déjà vu ce tatouage dans différent combat de personnes qui se battaient, genre jusqu'à la mort... »

Je n'étais plus très certaines, mais il me semble que c'était ça. C'était bien ce que le flic m'avait dit. Des combats de gens, rien que ça, j'avais peur. Pendant mon petit séjour en prison, il y avait eu quelques émeutes et ce tatouage en faisait partie. Pour quelle raison alors ce genre de créature aurait tué le serveur ?

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Casey me dit en quelques mots ce que le détective lui avait dit à propos de son enquête, enfin, c’était en quelques sortes la nôtre également. D’après ce qu’elle a pu me dire, l’homme que j’avais aperçu dans la cuisine ce soir là semblait ne pas être un tueur du dimanche mais plutôt un gros poisson comme ils les appellent dans le métier. J’espère que je n’étais mêlé dans aucun cas à ce genre de chose, je n’avais pas envie de faire un séjour en prison, j’avais bien autres choses à faire de mes journées. Elle m’expliqua qu’il s’agissait de combats de Wesen, je ne savais même pas qu’ils en existaient. J’avais déjà fait des stages dans les prisons du coin durant ma formation et je dois dire que je ne me souvenais pas ‘affaires dans le genre. Je reconnaissais ce tatouage mais je ne sais pas précisément où j’avais pu le voir, c’est peut être dans une de ces nombreuses conférences que j’avais suivi quand je voulais faire profiler, bien que je n’ai pas abandonné l’idée. J’avais pris tout un tas de note et j’avais même pris le livre du maître de conférence, très intéressant dont je me souviens mais il ne parlait que de combats clandestins, comment savoir s’il s’agissait de Wesen, peut être avec une peu de chance serait-il Grimm lui aussi et aurait laissé quelques indices. Il faudra que je regarde ça chez moi lorsque je rentrerais. Je sais où je l’avais vu également, dans les journaux, un petit article que je n’avais lu qu’en diagonale mais dans lequel il était mentionné plusieurs dizaines de noms. Ces noms étaient ceux des personnes qui avaient été arrêtées lors d’une opération coup de poing mais ils n’avaient pas mis les menottes au chef de ce trafic qui avait été prévenu avant l’arrivée des forces de police. Je retiens beaucoup de choses sans forcément le vouloir ça peut servir un jour où l’autre.

- Je me souviens d’un article qui était paru il y a quelques temps de cela qui parlait de combats clandestins, une opération coup de poing qui avaient été bien réussie enfin presque car le chef de ce trafic avait eu le temps de fuir car il avait été prévenu, ça a peut être un lien avec tout ça, faudrait voir les photos qu’ils y avaient avec l’article, peut être que l’on retrouverait le gars en question, c’était le journal du 23 juillet, tu l’aurais pas par hasard ?

Même si elle l’avait pas, elle avait peut être lu cet article, pour une serveuse, elle a du entendre les clients parlaient de cette affaire, ça avait fait la une des journaux et vu le peu d’affaires qui concernent notre ville durant les deux mois de vacances, une petite affaire comme cela avait servi à alimenter les quelques commères du coin et les histoires de rues. Je ne pouvais pas me rappeler précisément des personnes qui étaient en photo mais je suis sûr que l’article avait une photo et où on y voyait des hommes avec des menottes. Après s’il s’agissait du chef que nous avions vu l’autre soir, il ne serait pas sur la photo, à moins qu’il se soit évadé de la prison, il en serait bien capable, les prisons ne sont pas fait pour recevoir des créatures aux forces décuplées.

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On allait bien finir par savoir le fin mot de l'histoire. Le pourquoi Taylor en était réduit à venir me voir, moi, plutôt que d'en parler à quelqu'un d'autre. Le pourquoi il pensait avoir tué quelqu'un et pour quelle raison il l'aurait tué. Mais je sais que cela ne peut pas être lui. Avec ce tatouage et ce portrait, j'avais touché un point. Espérons de comprendre un peu plus. Il semblait réfléchir à quelque chose. Enfin il me parla d'un article de journal, si je l'avais ou pas. Ai-je l'air de lire le journal ou de le garder ? La misère du monde ne m’intéresse pas, moi je n'ai pas fait la une quand j'ai été en prison, ni passé à la télé quand j'ai agressé quelqu'un. Je soupire. Je ne faisais pas trop attention aux gens au restaurant, en même temps, avant je les évitais. Donc regarder leur journal ou les écouter, ne m'était pas venu à l'esprit.

« - Non, je n'ai pas de journaux chez moi ! »

Je repensais, soudain, à la commère en face de chez moi. Peut-être qu'elle, elle gardait les vieux journaux. J'imaginais déjà son appartement remplit de haut en bas de vieux journaux auquel on ne peut même plus y mettre un pied. Je ne lui avais jamais adresser la parole, c'était juste des sourire nié et des regards de travers. Elle passait son temps à m'espionner, à croire qu'elle avait que ça à faire. Je finis par me lever et sortir, autant allez lui demander, de faire mon emmerdeuse. Au lieu de rester là à attendre sagement que ça se passe. J'ouvre la porte et d'un pas décider je sonne à sa porte. Sa sonnette ne marche pas alors je frappe.

Elle ne mit pas longtemps à regarder dans son judas et d’entrebâiller la porte. Ses yeux m'envoyaient des éclairs et je vis qu'elle tremblait. J'écarquille les yeux avant de m'apercevoir qu'elle est un wesen. Super, j'en suis envahi même dans mon immeuble. Je lève les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'elle est un hamster ? Ou un mulot ? Elle me détaille et je finis par lui demander si elle n'aurait pas le journal du 23 juillet. Elle ne bougea pas d'un pouce. Ça va beaucoup nous avancer. Je regarde derrière moi et reprend mon attention sur la vielle bic, qui avait fermé sa porte. J'allais frapper quand elle rouvrit et me jeta le journal en me lançant de ne plus l'approcher. Sympa. Ça m'arranger, j'allais la collé comme le fait déjà avec moi. Je retourne dans l'appartement encore un peu surprise et tant le journal.

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Comme une évidence pour elle, elle me répondit qu’elle ne lisait pas les journaux d’un ton sec. « Ok, je n’y suis pour rien moi ». Nous étions là tous les deux l’un en face de l’autre et je ne savais trop quoi lui dire après ça. Elle me tirait une tête à cet instant, je lui fis une petit sourire, on avait l’air un peu con sur le coup, puis elle se leva avec une grand conviction, je ne sais pas ce qu’elle était partie faire mais en tout cas, elle s’y rendait d’un pied ferme. Je la regardais de ma place puis quand elle se dirigea vers la sortie, je me levais à mon tour. « Je l’avais vraiment tant vexer que ça avec notre histoire de journaux ou elle se foutait moi et elle avait vraiment ce journal ». Je ne comprenais pas ce qu’elle faisait, elle venait de sortir de son appartement et sonnait chez la voisine, avant qu’elle ne retourne la tête vers la porte, je lui fis signe, l’air de lui dire mais pourquoi ? Aucune réponse de sa part, elle se tourna. Le judas s’ouvre et la voisine la dévisage de la tête au pied avant que la porte ne s’ouvre d’un geste hésitant. LA pauvre voisine semblait terrifiée, je ne savais pas pourquoi jusqu’à ce que je vis son vrai visage. Je me souviens pas que ça m’avait fait ça la première fois que je l’avais vu, peut être que je n’étais pas un wesen, ou pas un vrai. Encore une autre question qui s’implantait parmi les nombreuses autres. Casey n’appréciait pas l’air tout penaud que la voisine avait pris face à elle et lui demanda le journal, j’ai envie de dire tout ça pour ça la pauvre, … Elle ne voudra plus lui ouvrir la porte sur le coup. Le journal en main, Casey fit demi-tour. Je retournais m’asseoir également sur son canapé me retenant de rire et gardant l’air sérieux. Une fois qu’elle fut en face de moi et que la porte fut refermée, je pus m’empêcher de retenir mon sourire et un grand fou rire qui suivit, ce n’était pas très sympa pour elle mais ça aurait pu être une bonne scène de film.

- Tu es la grande méchante dans l’histoire, je suis moi-même terrifiée, quel regard, tu me fais peur, . . .

Son visage impassible me regardait, est-ce qu’il allait enfin ne serait-ce que sourire, sans parler de rire un peu. J’attendais sa réaction. Mon fou rire passait, je reprenais mon sérieux, enfin j’essayais du moins. Je pris le journal avec un large sourire sur mon visage, la pauvre voisine, elle va se planquer pour ce soir je pense, barricadé la porte. Bref. Je pris le journal et tournait les pages cherchant l’article en question. Je revoyais le visage de la voisine, un hamster en plus, ah c’était vraiment drôle. Je tombais alors dessus, mon visage passait d’un grand sourire à une expression neutre quand je vis ce visage.

- C’est lui, je reconnaîtrais son visage parmi des milliers à cet enfoiré, tu le connais ? .

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Je repensais à cette voisine. Madame L. était très âgé, était-ce possible que toute sa famille soit comme elle ? J'essayais de me remémoré le livre. Est-ce que ce Wesen était dans le livre au moins ? Oui, ça me revient, des Eisbiber... Pas du tout un hamster en plus, mais une sorte de castor. Trouillard en plus. C'était peut-être pour cette raison qu'elle m'épiait comme elle le faisait. J'étais une Grimm, le savait-elle bien avant que moi-même l'apprenne ? Tout ça me m'était mal à l'aise. Je comprenais pourquoi elle m'évitait maintenant. Je lui avais fait peur.

N'empêche je n'avais pas était de main morte, arriver comme ça sans prévenir et lui aboyer de me passer le journal. J'étais revenu dans le salon et avait tendu le journal à Taylor. Qui me regardait bizarrement avant de partir à rire. Je lève un sourcil et le détail sans comprendre vraiment.

Je jette un coup d’œil vers ma porte d'entrée. Je croise les bras et me retient de le foutre dehors par la même occasion. Il finit par me dire que j'étais la méchante de l'histoire, et que mon regard le terrifié. Petite ironie de sa part. Quelle bonne blague, je ferais même pas peur à une bande de Wesens.

Je le regardais, impassible, attendant qu'il finisse de rire bêtement. Ça aller devenir nerveux à force et il allait plus savoir pourquoi il rit. Il se calma finalement et ouvrit le journal. Je roulais des yeux et attendit. Enfin son expression changea et il brandit une photo dû à un article en question. Il dit finalement qu'il reconnaîtrait ce type n'importe où.

Pour ma part, sa tête me disait rien du tout. Je voyais que son côté bestial. Donc question visage je ne me souvenais plus trop. Franchement, ça avancé pas mal, on avait son visage. Il avait une sale tête pour dire vrai.

« - Pour tout dire, j'en sais rien, je ne me rappel pas du tout de son visage, je ne voyais que son côté wesen ! »

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Casey & Taylor

Appartement de Casey

J’essayais de la faire rire à mon tour mais son visage restait de marbre, il n’y a donc rien qui puisse la faire sourire, elle allait finir par me faire déprimer à force. Je n’étais de toute manière plus d’humeur à rire après avoir vu le visage du meurtrier. On avait maintenant mis un visage sur ce meurtrier, comment un homme ou même un wesen pouvait tuer une serveur de sang froid. C’était vraiment inhumain surtout de déchiqueté son visage comme je l’avais lu dans un journal. Casey ne connaissait pas son visage, du moins pas son visage humain, il devait être remonté pour laissé apparaître son visage ainsi, en même temps quand on a l’intention d’ôter la vie à quelqu’un dans un lieu public avec tant de personnes qui s’amusent en se souciant de rien, on a de quoi être anxieux. Son visage me revenait dans quelques souvenirs encore assez troubles, peut être allais-je finir par me souvenir de cette histoire en entier, j’avais fait comme une sorte d’amnésie mais d’après ce que je sais de ce phénomène il ne survient la plus par du temps qu’après un événement dit « traumatique » . En même temps pour ne plus me souvenirs de cette soirée et étant donné que je n’avais pas bu d’alcool quelques choses avait du m’arriver, mais sur ce point nous n’avions pas avancé, on était toujours dans un flou imprécis et qui ne nous menait à rien. Je regardais Casey qui avait l’air un peu blasé de cette situation, on avançait doucement dans son salon mais ce n’est pas cela qui allait arrêter le meurtrier, on devrait à un moment donné nous rendre sur les lieux ou contacter le détective pour rapporter nos enquêtes ou même trouver quelqu’un qui était sur les lieux.

- Tu connais quelqu’un d’autre qui aurait pu se trouver à la soirée, en tant qu’employés ou clients, . . . Je ne sais pas si on pourra plus avancer tous les deux, je n’arrive pas à me souvenir du plus important dans cette histoire, qu’est ce que j’ai vu du meurtre, et cette arme pleine de sang que je revois, à quoi m’a-t-elle servie ? Est-ce que j’ai sauvé quelqu’un ? et où serait-il maintenant ? Je crois qu’on tourne en rond à force, il faudrait un nouveau regard sur cette affaire, t’en penses quoi ?

C’était sympa de faire notre enquête, mais même pour des amateurs comme nous l’étions, ils fallaient être lucide, on ne pouvait pas resté tout l’après midi essayant de se souvenir de quelques choses, et je n’avais plus beaucoup d’actions et de révélations pour nous faire avancer, j’attendais de savoir si Casey allait enfin réagir, apportait quelques choses de nouveau, elle n’avait fait que répondre à mes doutes et mes hypothèses mais c’est à croire que durant cette soirée ce n’était qu’un fantôme, une âme en peine qui oubliait, avec l’alcool. Elle souriait à son travail et faisait celle pour qui tout allait bien mais enfin de compte, je pense que ce n’était pas une bonne idée de lui parlait de mes problèmes, elle en avait pour son compte bien assez et n’avait pas une vie formidable. Au contraire, ses journées doivent se ressembler, lever, travail, coucher, les heures passent et les clients défilent dans le bar, elle devait vivre un inlassable quotidien. En pensant à tout ça, je la regardais avec un air un peu attristé qui lui déplairait sûrement.

holliday creation

Casey Dov et Taylor Stewarts;
Âme en peine

Je fixais un coin de la pièce sans bouger. Il était peut-être temps que je me souvienne de quelque chose. De n'importe quoi. Mais rien d'autre de me venait à l'esprit. J'aidais vachement en faite. Je ne trouvais rien à dire d'autre. Il devait bien avoir quelque chose ou un pourquoi cet homme avait tué ce serveur. Un refus de combattre ? Ou un différent ? Je sais pas, mais il y a toujours un truc pour tuer quelqu'un comme ça. Mais en même temps, c'était mieux que de me lamenter sur mon propre chagrin, autant me lamenter sur quelqu'un d'autre. Il nous faut une vie entière pour enfin faire semblant, moi, elle avait à peine commencé et pourtant je faisais semblant.

Même sourire je n'y arrivais pas trop. J'étais trop sérieuse, mais ça semblerait trop faux si je me forçais. Sa voix me fit sortir de mes pensé sombre. Il me demandait si je connaissais pas quelqu'un à cette soirée, un employé ou client peut-être. Eh bien aussi bizarre que cela puisse paraître, ce n'est pas parce que je suis serveuse que je suis amie avec tout le monde qui fait ce métier. Je roule des yeux. C'est sûr, qu'à deux, on arriverait à rien du tout. Il se posait beaucoup trop de question et on tournait en rond.

« - Il faudrait avoir un aperçu de l'enquête, un œil nouveau sur ce qu'on a... Et non, je ne connais personne dans ce Night-club... J'étais juste là-bas pour m'éclater... qui aurait cru qu'il y aurait un meurtre ! La question est pourquoi avoir tué ce serveur ? Ça n'a pas de sens... Il semblait humain, pas une fois j'ai vue ce serveur devenir un wesen...»

Le serveur. À aucun moment il s'est transformé en une bestiole. Il était nerveux derrière le bar mais pas de transformation. Pourquoi je n'y avais pas pensé tout de suite. J'étais focalisé sur le tueur pas sur la victime. J'avais dû mal à rassemblait mes idées. Peut-être le fait que je n'arrivais pas à l'aider complètement. Comment aider quelqu'un sans en avoir les réponses. J'étais pour demander de l'aide à quelqu'un d'autre.

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[TERMINE] Âme en peine [Taylor Stewarts]

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