J'arrivais à la fin de mon service. Je soupirais. Il restait un seul client et il n'était pas pressé de partir. Emeric, un collègue avec qui je faisais la fermeture, fronça les sourcils. Il regarda l'homme qui buvait sa bière.

« - Si on le faisait partir.»

Je me tourne vers lui. C'est vrai que j'avais hâte moi aussi de rentrer. Mais Jim nous avait confié la fermeture ce soir. Il nous restait ce client et la vaisselle à faire. C'était la première fois que je faisais la fermeture en un an que j'étais là. Je me tourne de nouveau vers le client. Emeric rajouta que le type en était déjà à sa cinquième bière. Le regard vitreux, l'homme leva la main pour commander une sixième bière. Je soupirais en levant les yeux au ciel. Ce n'est pas possible. Il ne partira donc jamais. Il était presque 22 heures.

Je remplis alors une autre chope de bière. Après tout, un client c'est un client. Je finis par aller lui rapporter en traînant les pieds. Une fois à sa hauteur je fouille dans la poche de sa veste à la recherche de sa carte d'identité ou d'un téléphone. Ou bien d'un carnet de notes. Emeric finit par appeler quelqu'un avec le portable que je venais de lui tendre. J'avais qu'une seule envie pour le moment, c'était d'en avoir fini avec ce service à la noix et de rentrer. C'est incroyable de boire autant. Quand je buvais comme ça, c'était dans des bars pour danser et me lâcher.

Oublier que j'existais, pas en restant assit là. Les minutes s'écoulèrent et je filais faire la vaisselle à contre cœur. J'avoue que, j'aurais préféré rentrer maintenant que de faire ça. Mais j'avais accepté sans y avoir réfléchi. Enfin la fermeture, je me dirige d'un pas rapide vers mon appartement. Le parc était plongé dans le noir absolu et au moindre bruit je sursautais. Depuis ma mésaventure dans le cimetière je me méfiais de tout.

En sécurité dans mon appartement, je finis par m'enfermer et de regarder par le judas. J'en étais réduit à ça. Surveiller mes arrière. super. J'avais pris cette habitude depuis quelque temps. Depuis la visite de ce Grimm, je n'avais toujours pas décidé à avoir des armes chez moi. Et puis, où je pouvais trouver une arme? j'allais pas tuer le premier venu? Mais j'y songeais grandement depuis l'attaque dans ce cimetière et tout les wesens qui si trouvaient. J'eus un frisson en y repensant. À qui je pouvais me confier. J'avais besoin d'un bain, juste me détendre un peu. J'allais faire couler l'eau quand on sonna à la porte. J'enfilais un peignoir et tout en maugréant, j'allais ouvrir. J'étais persuadé que c'était le propriétaire qui m'avait guetté jusqu'à ce que je rentre.

« - Je vous ai dit que je vous payerais votre loyer plus... »

Je m'arrêtais net de parler en découvrant que ce n'était pas le propriétaire. Je soupirais en roulant des yeux.

« - Encore vous ? Vous venez voir si je ne suis pas morte ?»

Tout de suite après son travail Alex avait prévu de passer chez Casey , voilà maintenant presque deux semaines qu'il lui avait laisser le livre qu'il lui avait prêté.A présent il se devait de le récupérer . Il avait son numéro de téléphone de par son dossier mais bon , déjà qu'il connaissait son adresse , il ne voulait pas non plus avoir à s'étaler sur la vie de son ex-cliente.Arrivant jusqu'à chez elle , cette fois il ne fit pas le même cinéma que de la dernière fois , il hésitait beaucoup moins à rentrer.Et pour cause , c'est elle qui avait quelque chose qui lui appartenait ou du moins appartenait à l'une de ses connaissance.Toquant à la porte , c'est à peine qu'elle eut ouvert la porte qu'il ne fut pas surpris de sa réponse .Sa réponse le fit sourire , elle n'avait décidément pas changé en deux semaines .Elle avait toujours ce côté froid et distant qui le perturbait , jamais une fois elle ne lui avait souris.Allant même jusqu'à se demander si elle avait des dents , jamais au grand jamais . A croire qu'il lui était entièrement interdit de sourire . Mais bon il n'allait pas se faire tout un speech la dessus , c'était une constatation comme une autre.Lui en revanche souriait beaucoup plus .Un sourire n'est pas grand chose mais c'est une façon de mettre en confiance les gens ou bien encore affiché une émotion .Il faut croire qu'elle n'avait aucune émotion.

Je ne suis pas aussi morbide que cela , je venais simplement récupérer le livre que je vous ais passé.

Attendant d'avoir l'une de ses réponses dérisoires .A présent avec elle il s'attendait à tout , elle était capable de tout lui dire . La regardant s'éclipser alors que lui était encore sur le seuil de la porte , elle mettait un temps fou à prendre se livre , se permettant d'entrer pour au moins rester devant la derrière la porte.Parce qu'ici il se sentait assez bête à attendre face à une porte .Puis au moins ça n'alimentera pas les discussions de voisinage.Lorsqu'elle revenu il y eut ce parfum qu'elle portait qu'il venait lui caresser les joues. Le parfum qu'elle avait porté lors de cette fameuse soirée , c'était un réel plaisir et puis c'était irrésistiblement envoutant.Fermant quelques secondes les yeux histoire d'apprécier plus .

Votre parfum est douces fleurs de prairie , c'est un délice autant de fraicheur et d'entrain.

J'étais pourtant persuadé que ce serait le propriétaire et non pas l'avocat. En plus, à 22h, les gens normaux dorment. Mais qui a dit qu'on était normal ? Cela faisait un certain temps que je ne l'avais pas vu et il ne m'avait nullement manqué. C'était quand la dernière fois que je l'avais vu, au bal chez ce détective non ? Je resserre mon peignoir contre moi en le regardant. Il ne quitte pas son sourire. Je roule des yeux et attend qu'il me réponde. Sa réponse me fit froncer les sourcils. Il voulait récupérer le livre. Ce livre que j'avais lu et relu, que j'avais copié sur mon cahier de dessin. Depuis ma mésaventure dans le cimetière je voulais découvrir toutes les créatures, savoir comment les vaincre. Mais avec un seul livre, c'était un peu compliqué. Je n'osais pas demander de l'aide à ce détective. Mais certains passages étaient illisibles. Je repensais à la découverte que je venais de faire avec le détective. Le nom de mes vrais parents se trouvait à la fin de ce livre, signé par un de mes parents pour la tante du détective. Et je n'avais pas encore fait de recherche là-dessus. Je n'avais pas revu le détective depuis le soir au cimetière. Comment se faisait-il que le nom de mes véritables parents se retrouvent dans un livre pareil. Je repense encore à ma conversation avec le Grimm que j'avais rencontré. Hitler et le reste, c'était étrange d'un apprendre davantage. Je laisse la porte ouverte. À cette heure-là, la vielle voisine devait sûrement dormir, sinon elle serait déjà sur le pas-de-porte en train de nous espionner. Surtout dans la tenue que je me trouvais elle aurait trouvé encore des commérages. Je me dirige vers la table basse. Le livre n'y avait pas tellement bougé, il restait là, attendant chaque soir que je rentre pour que je le lise. J'allais retourner vers la porte quand je m'aperçois qu'il est rentré. Il avait les yeux fermés. Je hausse un sourcil un peu mal à l'aise. Il finit par me parler de mon parfum. Je soupire et lève les yeux au ciel. Ça reste qu'un parfum, je vois pas ce qu'il a de si spectaculaire. Je me souvenais alors la conversation qu'on avait eue à propos du pourquoi il m'avait dit qui j'étais. Il était curieux vis-à-vis des Grimm, et leurs mystères l'attiraient. Il en avait jamais vu à part moi. J'allais lui tendre le livre avant de lui parler du Grimm que j'avais côtoyé.

« - J'ai vu... Un autre Grimm. Il m'a mis en garde sur plusieurs points... Que je devais savoir me défendre, que je devais avoir des armes... Et que je suis en danger. »

J'allais m'arrêter de lui dire dû tout et du n'importe quoi. Après tout, ça le regarde pas. Je pouvais juste lui rendre le livre et plus le revoir et on en reste là. Mais il m'avait dit qui j'étais réellement. À qui d'autre me confier ? À moi-même ? À ma collègue Blutbad qui était étrange ? Ou encore à ce Grimm qui avait d'autre chat à fouetter que d'aider une novice.

« - J'ai... J'ai été attaqué dans un cimetière.. longue histoire... Et un vampire m'a proposé de m'aider à me défendre... j'ai aucune confiance en ces créatures !! »

J'eus un frisson. Repensé à ce vampire me mettait mal à l'aise. J'avais, sur le coup, cru qu'il allait me tuer ou pire, me traquer. Mais delà à me demander de m'aider.

« - J'en reviens pas que ces choses existent aussi ! »

J'eus une grimace en regardant le sol. Un bruit dans la rue me fit sursauté et je regardais Alex.

« - Le livre. Vous l'avez eu où ? Vous en avez d'autre ? »

J'ouvre le livre et lui montre, alors, la feuille que le Grimm avait écrit dessus pendant notre conversation. Un message adressait à sa tante écrite de la main d'un de mes parents. Signé par leur nom. Le nom que je porte. L'un des deux était un Grimm. J'attendais une réponse, une réaction de sa part.

Il est vrai de dire que Alex trouvait cette Casey des plus intéressante , plus elle se découvrait plus il en découvrait sur elle .Elle était mystérieuse tout comme elle était casse pied.Après tout que savait-il réellement sur elle ? Lorsqu'il eut à la défendre il en avait apprit un peu plus sur elle , mais ça s'arrête là , rien de plus. Mais qui était-elle ? Tant de questions pour si peu de réponses . Se laissant porter par son parfum envoutant , délicieux , il était des plus attrayant.Car oui , en effet il avait osé rentre chez elle , bien qu'il ne bougeait pas de l'endroit d'où il était.C'était simplement histoire de ne pas rester dehors comme un idiot et alimenter les commérages du voisinage.D'une certaine façon il risquait beaucoup à la côtoyer , bientôt il risquait autant qu'elle alors qu'il n'avait rien demandé à personne.Patiemment il attendit que Casey revienne avec le livre , n'osant pas s'avancer dans l'appartement de peur qu'elle dise quoi que ce soit car c'était totalement son genre de commenter , critiquer tout ce qu'il faisait ou que quiconque pouvait faire.Restant là , presque immobile à l'affut de son ombre qui revenait vers lui.

Voulez-vous que je vous apprennes à vous défendre ? Un de ces jours...

Alex savait plutôt bien se défendre bien qu'il était totalement contre les armes mais peut-être seront-elle nécessaire pour cette dernière ? Il n'en avait aucune idée mais une chose dont il était sûr , oui , elle devait savoir se défendre , c'est une nécessité à sa survie.Surpris lorsqu'elle lui raconta qu'elle avait été attaqué , il s'en voulait de ne pas avoir été là.Où de ne pas l'avoir renseignée sur la dangerosité de certain wesens.Baissant le regard à ses paroles , il aurait vraiment du l'avertir.Et puis là elle lui parla de vampire . Ce genre de wesen était assez rare ici , néanmoins il en connaissait bien un en ville Jack Smith , était-ce lui ? A quoi ressemblait-il ? Quel ton avait-il ? Voilà le nombre de questions qu'il n'osait lui poser .En tout les cas si il s'agissait bien de lui ou de quelque autre vampire mieux vaut ne jamais au grand jamais ne leur faire confiance de vrais truants ces gens là ! L'agrippant au bras en s'approchant d'elle , afin de la mettre en garde .

Écoutez moi , jamais au grand jamais ne parlez à un vampire , ne leur tournez jamais le dos , pas une seule minute , une seule secondes il vous tuerait en moins d'une parole .Évitez ça !

La vampire est surement l'un des pire spécimen que l'on peut rencontrer dans une vie surtout lorsqu'il s'agissait de Grimm , ils sont les premiers à les tuer.Puis là , lorsqu'elle lui parla du livre il eut du mal à en croire ses yeux , surpris , il ne voyait pas de quoi elle parlait , d'où venait cette signature , ce mot , jamais il n'y avait fait réellement attention.Alors surpris et il le montrait très bien répondit normalement.

Un cousin éloigné , il récupère un peu tout ce qu'on lui apporte , je ne pense pas qu'il en ait d'autre , il me l'aurait dit où au moins me les auraient montrés.

Je ne savais pas pourquoi je lui avais dit qu'il fallait que j'apprenne à me défendre. J'étais contre les armes déjà en général, alors en avoir chez moi. Je me vois mal me balader avec les armes que j'ai vues dans le livre. Avoir une arbalète, ce n'est pas trop mon genre. Il me proposa de m'apprendre à me défendre. Je le détaillais. Je ne lui ai rien demandé. Je n'allais pas non plus lui faire perdre son temps. Je ne répondis rien pour le moment. Je vis qu'il baissait les yeux, quand j'avais dit que, je mettais fait attaquer dans le cimetière. Était-il sincère et avait-il vraiment peur que je meurs ? Je secouais la tête. Il l'avait dit, qu'il n'était pas dans ses habitudes de condamner les gens à mort. Bizarre sortant de la bouche d'un avocat. Son attitude changea quand je lui avais parler du vampire. Il m'attrapa par le bras et s'approcha pour me dire qu'il fallait que je fasse attention. Sa façon de m'attraper par le bras m'avait fait peur. Il ne pouvait pas dire les choses plus gentiment, j'ai toujours l'impression qu'il m'agresse. Comme la dernière fois au restaurant. Je n'avais pas besoin de lui pour éviter les vampires. Ces créatures étaient vraiment sadique. Ils vous font, comme un lavage de cervelle. Ils vous font croire pleins de choses avant de vous trahir. Alors s'ils existent en vrai... J'eus un autre frisson rien que d'y penser. J'en avais tout de même croisé un. On dirait qu'il n'a confiance en personne, entre ma collègue, quand elle est venu, j'ai bien cru qu'il allait la tuer et ce vampire, qu'il ne connaissait pas. Mais en même temps, il en avait peut-être croisé un lui aussi. Il était pire que moi ou pas. Je ne fais confiance à personne moi-même. Pourquoi j'avais aussi dit tout ça ? Je pouvais me débrouiller toute seule. Mais d'un côté, le Grimm avait raison, je devais être entouré de gens qui comprenaient et savaient ce que j'étais.

« - Je n'ai pas besoin d'avoir ce genre de mise en garde ! Je sais très bien qu'il faut que je les évites ! Les vampires sont des créatures maléfiques ! »

Je dégageais mon bras de son étreinte, en le regardant. J'avais répondu d'un ton assez civilisé. Autant être civilisé, après tout, ne pas être toujours agressif. Et reprit mon attention sur la feuille que je lui avais montrée. Je regardais sa réaction, face à ce message, une réaction qu'il essayait de dissimuler. De la surprise. C'est ça oui, il semblait surpris de voir ce texte que je lui montrais. Mais il ne me demanda pas d'où ça venait. J'ouvris tout de même le livre, tout à la fin et lui révélait ce que le Grimm avait décalqué avec un simple crayon. D'accord c'était un message à moitié effacé, pourtant le flic avait réussi à le déchiffrer. Peut-être par habitude. Il m'annonça que c'était un cousin éloigné qui récupérait un peu de tout qui lui avait passé. Mais pas d'autres livres. Je voulais savoir qui avait eu ce livre avant son cousin éloigné. Peut-être qu'il ne le savait pas. Et pourquoi je chercherais des gens qui se sont débarrassé de moi. Je repensais à sa proposition de m'apprendre à me défendre.

« - Ne te force pas à m'aider si ça ne te dit rien de le faire... À propos de m'apprendre à me défendre... Je sais que tu es occupé... »

C'était la même réponse. Celle que j'avais dite au détective. Quand il m'avait proposé de m'emmener sur une de ses enquêtes. En même temps j'allais pas aller voir ce vampire pour m'apprendre à me défendre, il risquerait de me tuer. Et Alex se proposait de m'aider.

« - Pour ce qui est de ce message... ce message de remerciement... Tu ne sais rien ? Je veux dire... Tu ne l'avais pas vu avant ? »

Ça me semblait étrange, que le livre est en sa possession et que soudain il m'annonce que je suis une Grimm. Peut-être qu'il l'avait vu et que, comme par hasard nos chemins se sont croisé et qu'il me l'a dit. Je voyais des complots partout maintenant ma parole. Je soupirais. Ce n'était peut-être pas un hasard. Après tout, qui aurait pu prévoir que j'allais attaquer quelqu'un et qu'il allait me défendre. Qu'il avait un livre avec un mot de mes vrais parents dedans adressé à la tante d'un Grimm.

« - Ce message est adressé à un membre de la famille d'un Grimm... C'est lui qui l'a découvert dans le livre quand il est venu... Écrit de la main de mes vrais parents... »

Autant être directe et de ne pas tourner éternellement autour du pot.

Casey était une femme étonnante qui n'avait peur de rien. Elle était du genre à ne pas se laisser marcher dessus , au contraire , elle préférait marcher sur les pieds des gens .Tout simplement il se trouve que c'était sa façon d'être , elle était une femme qui attaque , qui ne se laisse pas faire , qui à du mordant et qui est parée à toute épreuve. C'est ce genre de chose qu'il appréciait cette femme , cette façon d'être prête à toute épreuve de n'avoir peur de rien , de son montrer à la hauteur .Alors forcément lorsqu'il lui demandait si elle voulait qu'il l'aide à se défendre il était tout à fait sincère et si il le proposait c'est qu'il avait le temps , en effet , il était en vacances alors autant en profiter pour lui enseigner ce qu'il savait .Affichant un petit sourire au coin de son visage prêt à lui répondre .

Tu en as besoin et moi j'ai tout mon temps , cette semaine je suis en vacances alors pourquoi pas en profiter.

Une proposition à laquelle elle ne pouvait pas dire non, il avait du temps à perdre pour se détendre. Mais il avait toute une semaine pour ça et il n'avait pas grand chose à faire seul alors autant passer le temps avec elle. Fronçant un instant les sourcils , venant de se rendre compte qu'il venait de la tutoyer , tout comme elle . D'où ça sortait ça . C'est nouveau , pourquoi l'avait elle tutoyé , cela ne lui ressemblait aucunement ! Alors du coup instinctivement il avait fait de même s'en même s'en rendre compte .Comme quoi il n'aurait jamais cru un jour la tutoyer et c'était venu si naturellement qu'il s'en surpris lui même.Venant de nouveau à se poser une question à lui seul , pourquoi avait-il fait cela , fait comme elle , ce n'était pas lui , ni même son genre. Légèrement dans ses pensées mais à sa réplique il se réveilla , ayant un peu de mal à comprendre ce qu'elle lui disait.Comment était-ce possible ce genre de chose.Le plus incroyable était qu'avant ça il n'avait jamais pris le temps de lire ce livre en détail , le feuilleté seulement. Et pour cause il connaissait déjà les wesens , de qui il fallait se méfier ou non contrairement à elle encore un peu dans le berceau de l'illusion .Si elle était encore ainsi c'était qu'elle n'avait jamais vu de meurtre se dérouler devant ses yeux par une personne qu'elle croit proche où amicale , ça , c'est un véritable déchirement.

Non , tu sais je...je ne l'ai pas vraiment lu je connais déjà les wesens...

Et là le double choc , un message adressé à un Grimm , jusque là bien de rien choquant dans un livre pour Grimm .Mais le plus bizarre était qu'elle savait qui était l'écrivain .Là de nouveau il venait à se poser une question , pourquoi prenait elle le temps de s'intéresser à ses parents biologiques. Ces même personnes qui l'ont abandonné comme une moins que rien.Se demandant si oui où non il devait s'exprimer , il osa tout de même .

Je ne comprends pas , tu cherches vraiment à savoir qui sont ces gens qui t'ont abandonné ?

Maintenant il comprenait peut-être un peu. Le fait que je ne savais pas que j'étais une Grimm. Mes vrais parents, je ne les connais pas. Alors logique que je ne sache pas qui je suis. En même temps, s'ils auraient été en vie, je l'aurais su, je me serais accroché à eux, demander conseil, mais ce n'est pas le cas. Il répondit à ma première remarque, le fait que j'allais lui faire perdre du temps, ne le gênait pas, au contraire. Monsieur était en vacances. Peut-être lui, mais pas moi. Et puis, il y avait les week-ends. Je soupirais, je ne pouvais plus trouver d’excuse c'est ça ? J'étais dans le droit d’accepter au pas. J'avais le choix. Mais, là, pour le moment je n'avais pas d'excuses bidon à lui desservir. Et puis, comme il vient de le dire, j'en avais besoin. D'apprendre à me défendre. J'avais aspiré à faire du judo y a longtemps. Mais non, j'avais fini dans ce centre à la place. Comme je pouvais les maudire mes beaux-parents.

« - Si le cœur t'en dit ! Pourquoi pas ! Je bosse rarement les Week ends... J'ai eu un aperçu d'un combat dans le cimetière, avec ce Grimm... enfin, le wesen avait le dessus... »

J'eus un pauvre sourire. J'avais un bleu dans les côtes. Attendez une minute. Je viens de me rendre compte que seulement. Je le tutoie depuis tout à l'heure. Non, là, ça va pas. On n'est pas si proche. Qu'est-ce qui me prend à le tutoyer comme ça. Et lui aussi si mettait. En même tant, il ne doit pas être plus vieux que moi. Je me sentis bizarre. Il m'avoua alors que le livre il ne l'avait jamais vraiment lu et qu'il connaît déjà les wesens. Je soupirais, ça m'avançait pas mal en effet. Le message, bien sûr, ne lui disait rien. Je regardais le message à moitié effacé dans le livre et celui réécrit par le détective. C'était étrange, était-ce l'écriture de mon père ou celle de ma mère ? Pour quelle raison avoir mis ce message à l'intention de la tante du Grimm ? Se connaissait-il ? Elle sait peut-être s'ils sont mort ou pas. Pourquoi cette soudaine envie de savoir qui ils sont ? J'avais juste envie d'apprendre et de savoir qui je suis réellement. Et si personne ne m'apporte de réponse, ce n'est pas bien grave. Alex me demanda alors pourquoi je les cherchais, sachant qu'ils m'ont abandonné.

« - Je veux juste savoir pour quoi en sont-ils arrivé à m’abandonnai ! Ils avaient sûrement une bonne raison ! »

Soudain ça me sauta aux yeux. Mais oui. Peut-être qu'ils étaient en danger, et que, pour me protéger, m'ont mis dans un orphelinat. Je secouais la tête en souriant. Oui, c'est ça. Ils devaient être morts alors. Si ce n'est pas le cas et si je les cherchais, je les mettais sûrement en danger. Mais j'avais repris leur nom, ceux qui les traque auraient pu me retrouver facilement. Mon sourire s'effaça. J'étais plus sûre de cette conclusion.

« - Et puis, à y réfléchir, je n'ai pas trop envie de savoir ! »

Si mes parents seraient encore en vie, ils auraient fini par réapparaître et m'initier en tant que Grimm. Au lieu de ça, ils ne sont pas là. Et puis, c'est un avocat qui m'a dit qui j'étais, autant faire avec.

« - Sais-tu où je pourrais trouver d'autres livres de ce genre ? »

Lorsqu'elle évoqua le mot "combat" sans comprendre Alex se provoqua lui même des frissons qui le parcourait. Fronçant les sourcils. Elle semblait pourtant aller bien , était-ce grâce à ce Grimm qu'elle allait bien. Venant à se poser quelques questions au sujet de ce combat , il n'osait le lui poser de peur qu'elle le prenne mal, qu'elle en vienne comme d'habitude à se demander pourquoi il se pose des questions.Voilà pourquoi il se contentait de les penser sans avoir à les lui dévoiler.L'observant rapidement , elle ne semblait pas si mal en point. L'autre Grimm avait du la défendre , ou peut-être s'était-elle défendue seule , des tas de questions venaient alors presque le pertubés.Ne pouvant s'empêcher de lui en poser une .

Et ça va...Tu n'as rien eus ?

Décidemment ce tutoiement avait été des plus naturel , c'est assez impressionnant. Jamais il n'aurait cru pouvoir la tutoyer comme ça aussi vite.Et c'est elle qui avait lancé ce "tu" qui sortait de nul part .Depuis ils ne cessaient de se parler presque comme si ils étaient amis depuis déjà bien longtemps.Cette cassation , ce vous puis ce tu .Signifiait-il qu'ils commençaient à être amis ou non.On ne tutoie pas non plus ces collègues alors pourquoi l'avait elle fait.Décident d'arrêter de s'embrouiller l'esprit , oui , les questions il adorait mais ne devrait pas non plus en abuser. Fronçant légèrement les sourcils , allant presque à faire une grimace sans même s'en rendre compte.Elle voulait savoir ou non.Voilà encore une question à ajouter à sa liste.Décidément elle n'était pas mieux que lui en ce qui concerne les questions et les certitudes.

Aucune idée , tu sais les Grimm se les passent de génération en génération...Et au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué je ne suis ni magicien ni Grimm.

Pourquoi je continuais sur ma lancé en lui racontant ma vie. Comme ci ça le regardait vraiment ce que j'avais traversé. Qu'est-ce qui m'a prit de lui dire ce qui m'est arrivé dans le cimetière. Je rangeais le message dans ma poche, que je cherchais. Je repris conscience que j'étais toujours en peignoir dans mon salon. Donc pas de poche. J'aurais du prendre la peine d'aller m'habiller, au lieu de ça, je raconte ma vie. Je roule des yeux et pose le message sur la table base. À l'évocation de mon petit accrochage dans le cimetière, il fronça les sourcils. Quoi ? Y a rien eu de grave, je ne suis pas une grande perte. Ce n'est que moi après tout. Une Grimm. En repensant à tout ça, l'attaque et le reste, j'avais peur. Le Grimm, lui je le retiens. Je me fais agresser et tout ce qu'il a trouvé à dire c'est de rendre les coups. Je mettais protégée du mieux que possible à ce moment là. Alex finit par me poser la question, par obligation ou ça le tourmentait, si j'avais eue quelque chose et si j'allais bien. J'hésitais de répondre un peu surprise.

« - Non je n'ai rien... Et puis ce n'est pas une grande perte s'il mettait arrivé quelque chose de grave... Le wesen s'est enfui une fois que le Grimm a tiré en l'air... »

Je fronce les sourcils puis je roule des yeux et m'arrête de parler. Je devenais arrogante. Genre, j'ai peur de rien. C'est sûr, que j'avais besoin de me confier mais pourquoi à lui ? J'avais personne à qui raconter mes péripéties. Il semblait plongé dans ses pensées alors que je voulais savoir où je pouvais trouvé d'autres livres comme le sien. Je le regardais attendant une réponse de sa part. Quand il finit par me dire que les Grimm se les passaient de génération en génération. J'étais bien avancé. Et de rajouter qu'il n'était pas Grimm ni magicien. Je le détaillais en soupirant.

« - Je me doute que tu n'es pas un Grimm... Je me posais juste la question au cas où... Mais comme c'est de génération... Je ne verrais pas la couleur d'autres livres... »

Encore ce « tu »... Je posais le « tu » sans m'en rendre compte vraiment en faite. Le vous est une forme de politesse ou autre et le « tu » c'est pour du rapprochement ou de l'amitié... Être proche des gens cela n'était pas du tout mon fort. J'essayais justement de les dégager en douceur de ma vie. De ne pas leur parler et qu'ils s'attachent à moi et qu'ils partent. Mais au final je raconte ma vie. Les livres sont donc de génération. Comment je pouvais m'en procurer un ? J'avais bien le détective, il suffisait que j'aille le voir... Un jour. Le Grimm devait sûrement avoir des livres avec d'autre message de mes parents ou adressé à mes parents et qui m'appartenais peut-être. Dans ce cimetière j'avais vue pas mal de wesen arriver avant que je ne fuis comme si j'avais vue des fantômes surgir. J'en avais reconnu certains et d'autre que j'avais repéré dans ce livre. Pourquoi avait-il autant de wesen en ce lieu ? Et depuis ça me hantait. Quand j'étais rentré tout à l'heure j'avais regardé par le judas. Et quand on a frappé à la porte je n'ai même pas vérifié qui était derrière là porte. J'ouvre vraiment à n'importe qui. Il aurait pu être un des wesens du cimetière. Rien que dit pensé j'en avais des frissons. Je tentais de lui poser la question quitte à ce qui me réponde méchamment ou je ne sais pas quoi...

« - Sais... sais-tu pourquoi des wesens... se rendraient tous dans un cimetière ? »

Elle ne se rendait pas compte à quel point cette femme commençait à prendre de l'importance pour lui . Malgré son caractère assez spécial il avait toujours autant de mal à la définir et ça c'était le genre de chose qu'il aimait , définir les gens.Après tout c'est le principe de la vie , le mystère qui nous anime tous , qui sommes-nous et qui sont-ils eux , les gens.Elle était quelqu'un de spécial .Donc forcément il lui serait arrivé quelque chose oui , il aurait trouvé ça grave surtout que depuis qu'il lui avait dit c'est tout juste si il ne commençait pas à s'inquieter pour elle , peur qu'elle se fasse attaquer , tuer ou autre , il ne voulait pas de ça pour elle.Surtout que si un wesen venait à la connaitre comme lui la connaissait personne ne voudrait la tuer.Bon certes il ce trouve qu'il y a toujours un ou deux fous prêt à tout , à tuer rien que pour le plaisir de tuer une personne.Du coup à sa réponse de laisser pour compte il ne trouva pas grand chose à lui dire , que devait-il lui dire .

Chaque personne est importante sur cette terre.

Bonjour la loose.Ce qu'il venait de dire était assez stupide et relevait d'une philosophie d'un élève de primaire.Et puis là tout d'un coup , il se trouva le moyen de devenir une sorte de héros , et si il trouvait le moyen de trouver d'autre livres . Cela allait se faire compliquer et pourtant il en trouverait du moins c'est déjà la promesse qu'il se faisait à lui , pour elle.En effet , un véritable héros...des bacs à sable.

Je t'en trouverai alors.

Mais quel idiot pourquoi venait-il de dire ça , il n'avait aucune autre garantie d'en trouver ,c'était complètement stupide ce qu'il venait de faire.Et puis bon , à présent il se fixait pour objectif d'en trouver d'autre , au moins un autre .Là venait alors de nouveau l'histoire de cimetière ,l'endroit où elle avait faillit se faire tuer.Et elle aussi , pourquoi s'aventurer dans un cimetière seule alors qu'elle se sait très bien constamment en danger à présent , surtout qu'elle ne sait pas convenablement se défendre.Comment pouvait-il savoir , des tas de wesens trainent dans les forêts et la plupart ne sont pas des anges.Certains ont leur propres tanière là , dans des tombeaux ,d'autres se donnent rendez-vous pour une succulente chasse .Le cimetière est un endroit assez isolé et il n'y a pas énormément de fréquentation ce qui accentue le jeu de certain wesen , pourchasser pour s'amuser .

Tu sais que tout les wesens ne sont pas des anges et bien disons qu'il y a plusieurs possibilités , certains peuvent savoir que tu en es une et t'on simplement suivit discrètement pour te tuer.D'autre aime bien se donner rendez-vous ici pour chasser...C'est sans doute l'un des endroit les plus dangereux en ville.

C'est sûr que ce n'était sûrement pas une question qu'on lui posait tout les jours. Mais ça devait le changer. Savoir le pourquoi il y avait des wesens dans un cimetière, c'était tout moi. Je le détaillais quand il dit enfin que chaque personne est importante sur Terre. Faut voir lesquelles. Certains ne méritent pas d'être là... Mais ça m'avait un peu surprise d'entendre ça.

Pour les livres il me sortit qu'il allez m'en trouvé, alors qu'il m'a clairement dit qu'il n'était pas un magicien, ni un Grimm. Il avait l'air sûr de lui pour trouver d'autres livres. Je fronce les sourcils. Comment allait-il si prendre s'il n'était pas un Grimm. Ça me laissais perplexe et je n'osais pas lui poser la question.

Il y eu un long silence auquel je lançais des regards discrets vers le message posait sur la table base. Je soupire . Il finit par me dire que certains Wesens se retrouvaient dans les cimetières pour chasser, qu'ils n'étaient pas tous si sympa. Je repensais à Emilie sur le coup. Qu'ils m'auraient suivit alors discrètement jusqu'au cimetière.

Mais je pensais surtout que c'était le coup de feu qui les avait ameuté là. Ça j'avais remarqué que c'était dangereux les cimetières, surtout celui d'ici. En pleine nuit on peut tomber sur n'importe qui. Surtout sur un vampire. Je repensais à la carte qu'il m'avait donner en cas de souci.

« - Je ne pense pas qu'ils m'ont suivit... Je pense surtout que c'est le coup de feu qui les a alerté... Et ils ont dû bien voir qui j'étais une fois devenue un wesen.... C'est mes pas qui m'ont conduit jusqu'au cimetière... Rien ne présageait que j'y allais...»

Je soupirais. J'eus un frisson rien que de repensait à tout ça. Comment faisait ce Grimm pour vivre comme ça ? Il lui arrive pas à un moment d'avoir peur ? En même tant, il a des tonnes d'armes chez lui et il est bien informé. Par rapport à moi qui n'a rien encore. J'allais bien finir par trouver un moyen de trouver des livres. Il fallait d'abord que j'apprenne à me défendre, pour ne plus revivre ce que j'ai vécu au cimetière.

Pourquoi venait-il d'affirmer une telle chose . Il ne le savait pas lui-même , trouver des livres de ce genre pour une personne telle que lui relevait du miracle.Encore que il avait des connaissances mais ce genre de bouquins est tout de même assez rare.Il est rare dans les famille alors si il arrivait à en trouver un autre cela serait assez exceptionnel.Pourtant il se promit de chercher , pour elle.Pourquoi avait-il tout d'un coup autant d'intérêt pour elle .La peur qu'il lui arrive quelque chose était un sentiment normal pour une personne que l'on commence à connaitre.Mais cette envie de lui faire plaisir , c'était encore autre chose.Mais pourquoi se triturer l'esprit à comprendre le pourquoi du comment .Cette envie insaisissable de la protégeait le parcourait , pire , s'infiltrait en lui .

Délicatement et tendrement il déposait son regard sur Casey , regard qui jusqu'à présent gardait assez fuyant.Lui offrant un petit sourire , au fond d'elle , elle devait être des plus contrarié.Il le serait surement si il aurait été dans sa situation et comme toute autre personne , la peur est en sentiment normal face à l'inconnu , à un danger.Après avoir détaillé chaque parcelle de son visage au peigne fin pour essayer de la cerner , il baissa le regard , un nouveau sourire aux lèvres.Sortant alors de sa poche un stylo et l'une des cartes de son cabinet derrière laquelle il prenait le temps d'inscrire son numéro personnelle.Oui personnelle , cela ne se limitait plus au simple téléphone de bureau ou de son cellulaire professionnel avec lequel il l'appelait .C'était une certaine façon de clôturer cette barrière qu'il avait entre eux pour de bon .Passer de l'ex-cliente à un peu plus que ça, une relation un peu plus amicale.Lui tendant sa carte.

Voilà mon numéro personnelle , appelles-moi si tu as besoin de quoi que ce soit , n'hésite pas.

Je n'étais pas sûr qu'on puisse faire aussi facilement confiance aux gens. Pourtant, je commençais à avoir confiance en Alex. Personnes de mon entourage ne faisait trop attention à moi, mais il aurait pu me laisser dans ma folie tout de même. M'oublier, passer à autre chose, et au lieu de cela il est là encore, à me parler de livre de Grimm. De me parler des Grimm et de répondre à mes questions. Auquel, j'en suis certaine là dessus, il en trouvera pas d'autre de livre. Moi même quand j'ai été à cette bibliothèque avant le bal, je n'en avais pas trouvé. Ou bien, juste des livres sur les contes. Et ça en restait là. Ce n'était pas des livres qu'on trouvait dans le commerce ou sur un établi de librairie. Des livres de ce genre, lui-même le dit, ce donne par génération. Alors pourquoi me dire qu'il va m'en trouver ? Qu'est-ce qu'il cherche à me faire comprendre ? Connaît-il vraiment du monde qui pourrait lui passer des livres dont j'aurais besoin ? Je fermais un instant les yeux pour me vider la tête de toute ces questions que je me posais. Quand je les rouvris, je vis qu'il m'observait. Qu'est-ce qu'il avait à me fixer comme cela ? Il avait un sourire en coin. À quoi il pense en me fixant comme ça ? Que je suis pas à ma place en tant que Grimm ou bien autre chose. Il baissa les yeux et j'eus un soupire. Il fouilla dans sa poche, semblant chercher quelque chose. Un stylo et une carte. Je le regardais écrire dessus. Quoi, il va finalement me filer une adresse d'un libraire qu'il connaît ou autre ? Il me tendit la carte en me disant que c'était son numéro personnel. Étrangement, j'hésitais de la prendre. Après tout, juste ancien avocat/client, me convenait. Pour quoi cet soudain intérêt pour moi ? Je la pris finalement et la regardais. Il y avait l'adresse du cabinet, le numéro professionnel et derrière le numéro personnel.

« - Tu... Merci... Tu n'es pas... Enfin merci pour le livre... Ce n'est pas grave si tu ne trouve pas d'autres livres... En même temps... je ne pense pas qu'on n'en trouvera... d'autre... Celui-là m'a tout de même bien aider sur certains fait... Mais... ce n'est pas un livre qui va m'aider à me tirer de situation dangereuse, comme dans ce cimetière... À moins que j'en ai un sous la main pour les assommer... »

Je perdais le fil de mes mots. J'avais soudain du mal à prononcé une phrase correctement. Je ne savais plus trop quoi dire. J'allais pas encore lui dire que ce n'était pas l'à peine de s’inquiéter pour moi. Et encore lui demander pour quoi il s’intéressait à moi. Il m'avait déjà répondu. Je regardais de nouveau la carte en me disant qu'il était peut-être temps qu'il parte. J'avais envie d'être seule un peu. Je me dirigeais alors vers la porte et le saluait en souriant en coin.